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Bonjour.
Vous trouverez ci-après des informations qui ont été adressées à Espaces- Marx
ou qui ont attiré notre attention, et que nous vous répercutons (Période du 15
au 24 Octobre 2004). Désolé pour les oublis. Si vous ne souhaitez plus recevoir
ces informations, un simple message suffit. (Les adresses indiquées peuvent
n'être qu'un relais et pas obligatoirement l'origine de l'information, et n'ont
aucune affiliation à priori avec notre association. Elles ne partagent pas
obligatoirement non plus les autres messages répercutés). L'intégralité des
Informations sur le site d'Espaces Marx Bordeaux, n'hésitez pas à y consulter
aussi le Bloc-Notes National :
1) Soutenez les activités d'Espaces
Marx
2) Comité Régional CGT Aquitaine :
9éme Conférence Régionale
3) [Chiapas] Où en sont les
communautés indigènes dans la construction de leur autonomie ?
4) Une grande ambition alternative
pour l'Europe
5) Le 17 octobre : Journée Mondiale
du Refus de la Misère
6) 4e Journée du livre d'histoire
et de recherche juives au Centre Yavné
8) Le Théâtre de la Source présente
LE FAIT D'HABITER BAGNOLET
9) Fret SNCF : 14 Gare-bois
supprimées
10) Invitation Forumevents :
Alexandre ADLER
11) [PAG] Comité pour le NON à la
Constitution GISCARD
12) Le dernier jour d'un condamné
de Victor Hugo
13) Conseil de Direction d'Espaces
Marx
14) La Classe Ouvrière c'est pas du
cinéma
15) Le Théâtre de la Source
présente Le Mendiant et le Nuage Création du TLS
16) Urgences psychiatriques ,
urgences sociales : les effets d'une politique de santé?
17) [AQUAFORUM] Tempêtes sur le
golfe de Gascogne !
18) Centre Hâ 32 : Le corps entre
croyance et connaissance
19) Les 3éme Journées de la Pensée
Critique organisée par Espaces Marx & Discordances
20) Le 13éme Grand Prix cycliste de
l'Humanité à Bordeaux
21) Le Club pète grave les boulons
23) Deux révolutions sinon rien !
24)
International Symposium : Science, Knowledge and the Market
25) Fusillés de Souge : Cérémonie
du souvenir
27) " À Dieu Juppé ",
l'album : en kiosque et en librairie dès le 13 octobre
28) Les 4 Université Bordelaises en
une !
29) Augmentation du prix du pétrole
: Les consommateurs accusent le coup!
30) Etats généraux Des
collectivités publiques contre l'Agcs 13-14 Novembre 2004
31) [infos Gaza No 206] - Du 23 au 29 septembre 2004 (Extraits)
32) GAZA : Les vraies raisons d'un
massacre
34) Collection Récifs du Passant
Ordinaire
35) NON A LA FERMETURE DU CENTRE DE
SECURITE SOCIALE DE VILLENAVE D'ORNON
39) TRIBUNE LIBRE : Un " non
" de juristes démocrates Par Monique et Roland Weyl, avocats.
42) L'appel de Bellevue : Pour
qu'une réforme du CNRS soit engagée dans une vraie concertation
43) Chronique des idées reçues par
Gérard LOUSTALET-SENS
44) Délocalisations : Inacceptables
par Pierre VIGNAU
45) Délocalisations : La nécessaire
riposte
46) Contre les délocalisations : 9
propositions communistes
48) " Homophobie France 2004
" de Serge SIMON en librairie cette semaine
49) Pour défendre l'Europe libérale
: Sud-Ouest s'engage
Si vous n'étiez pas à jour de votre
cotisation ou de votre soutien 2004, nous vous remercions d'avance de le faire
et d'ainsi apporter un soutien financier nécessaire à nos activités. Les milliers de personnes qui ont participé d'une
manière ou d'une autre aux initiatives que nous avons prises sont autant de
marques d'intérêt. Le Soutien ou l'adhésion à Espaces MARX pour l'année 2003
est possible tout au long de l'année, et marquera un encouragement de votre
part, si ce n'est déjà fait, à nos initiatives. Adhésion/Renouvellement : 15€
pour les étudiant(e)s et les Chômeurs 25€ et plus pour les salariés à l'Ordre
de "Espaces MARX". Simple Soutien 15€, 20€,.... à adresser à Espaces
MARX Aquitaine Bordeaux Gironde - Café de l'Horloge - 2, Cours Gambetta 33400 TALENCE.
En cotisant, vous recevrez en plus de la Lettre MENSUELLE, la Lettre
TRIMESTRIELLE, et la Lettre du Réseau National d'Espaces MARX. Contact: -
"Espaces Marx Aquitaine Bordeaux Gironde" <espaces.marxbx@tiscali.fr>
En vous connectant sur le site du Comité
Régional CGT Aquitaine http://www.cgt-aquitaine.com vous pourrez lire les introductions aux débats, des résumés
d'interventions et regarder l'album photos de ces deux jours de réunions qui se déroulent en ce moment à Soustons. -
From: ud33 FR <ud33@cgt.fr>
Samedi 16 OCTOBRE A l'Athénée Libertaire 7
rue du Muguet à partir de 17 heures - DEBAT : " Où en sont les communautés
indigènes dans la construction de leur autonomie ? " Caracoles y juntas de
buen gobierno avec Anne ETCHEBEST, volontaire au Chiapas, Mexique. Café Mut
Vitz, Bilan de cette coopérative solidaire - vidéo et guitares acoustiques
ZAPACTEUR - 20 ans après l'organisation de la résistance indigène, 10 ans après
le soulèvement de l'Armée Zapatiste de Libération Nationale (EZLN), 1 an après
la construction du processus d'autonomie à travers les structures des caracoles
et des juntas de buen gobierno (conseil de bon gouvernement), nous vous
invitons à faire le bilan de cette lutte contre le néolibéralisme, pour la dignité
indigène et leur autonomie. Anne Etchebest, volontaire au Chiapas, a vécu 13
ans dans cette région et y retourne tous les ans, témoignera de la réalité du
mouvement, ainsi que de la situation sociale et économique au Mexique. Contact : collectif.chiapas@free.fr - From : collectif.chiapas@free.fr
Une raison d'être de l'Union élargie est
de peser dans le monde en faveur d'autres principes et d'autres règles dans les
relations internationales : bannir la guerre et les rapports de domination ;
promouvoir le co-développement durable ; revaloriser les principes de la Charte
des Nations Unies... L'impulsion d'une telle réorientation suppose une
promotion des droits et des pouvoirs d'intervention des citoyens, depuis
l'entreprise jusqu'aux institutions européennes, sans quoi l'appareil
institutionnel actuel résistera à toute volonté de changement. Des ruptures
sont absolument nécessaires. Francis WURTZ.
=====> Marie Georges Buffet sera
présente à Bordeaux samedi 16 octobre de 15h00 à 17h00, salle Quintin Loucheur,
rue de la Béchade ( près de Ch. Perrens) pour un meeting : Pour une autre
Europe, non à la constitution GISCARD!
=====> Mardi 2 novembre Francis Wurtz
sera à Bordeaux où il tiendra, avec Cathy Polo, une réunion publique Régionale
pour une autre constitution européenne.
=====> Du 16 au 20 octobre : Vente
géante de l'Humanité Hebdo avec le contenu intégral et commenté du projet
GISCARD de constitution européenne. Des points de vente sont prévus sur les
marchés, devant les entreprises, dans les cités jusqu'au 20 octobre. Passez vos
commandes à Florent Sanz au 05 56 91 45 06 ou contactez un communiste de votre
connaissance. - From : <PCF33@wanadoo.fr>
Chaque 17 octobre, dans le monde
entier, des hommes et des femmes
s'unissent pour les Droits de l'Homme, contre la misère et l'exclusion - A
Bordeaux, Rendez-vous Place André Meunier à partir de 10h30 pour diverses
initiatives, et une manifestation - Là où des hommes sont condamnés à vivre
dans la misère, les Droits de l'Homme sont violés. S'unir pour les faire
respecter est un devoir sacré - Joseph Wresinski. - HTTP://WWW.OCT17.ORG - Contacts Presse :
Collectif 17 octobre Bordeaux - Gironde 36, rue du Sablonat - 33 800 Bordeaux -
05 56 33 95 95 - Méline Etourneau: 06.07.88.86.05 - Alexandre Lewiner:
05.56.81.71.70 - L'équipe de préparation
: Déolinda Garcia: 06.86.41.41.48 & Daniel Hamonic: 05.56.28.68.56
& Voir le site : http://www.oct17.org
- From: Méline Etourneau <meline.etourneau@wanadoo.fr>
Dimanche 17 octobre 2004 de 13 h à 18 h
Les Rendez-vous de la Journée : Des
ateliers pour aller plus loin
Les thèmes qui seront développés cette
année sont : - La guerre des juifs 66-70
- Flavius Josephe - La Pologne, tolérance et exclusion
Programme - 13 h : Accueil et présentation
de la journée par Michèle Roche, vice-présidente du Centre Yavné Atelier 1 : La
guerre des juifs 66-70 - Flavius Joseph 14 h 00 : Conférence de Galit Bitan,
historienne. 15 h 30 : Lecture de textes par Maïté. Atelier 2 : La Pologne,
tolérance et exclusion 16 h 00 : Conférence d'Avraham Malthête, bibliothèque de
l'Alliance Israélite Universelle, paléographe. 17 h 30 : Vernissage de
l'exposition de photographie de Caroline Rose " Splendeurs de la culture
juive en Pologne ". Remise des prix
du Concours photos de jeunes photographes : patrimoine juif en Aquitaine
=====> Exposition des photographies de
Caroline Rose au Centre Yavné
Le travail de Caroline Rose se situe essentiellement
autour de l'architecture, des objets d'art et des musées. Ses photographies
techniques, esthétiques, montrent avec sensibilité l'univers des formes. Très
sensible aux nouvelles technologies, Caroline Rose utilise également avec
succès la photo numérique. Elle a réalisé de nombreux ouvrages dont Lieux de
villégiature, Hôtels de ville, Des jours et des fleurs, Places et parvis de
France, Conseil d'Etat, François Mansart, Lieux de spectacles à Paris, Eglises
de Rome, La Sorbonne, Paris ballades au fil du temps, Le Val de Grâce, Le
Monastère de Brou, La Dame à la Licorne, L'Abbaye de Jumièges, Sèvres XXe,
Notre-Dame de Paris, 15 ans de théâtre avec Tadeusz Kantor, Château de
Vincennes, Le Palais du Louvre, Le théâtre de Kantor et a participé à de très
nombreuses expositions. Le texte du livre de l'ensemble de l'exposition "
Splendeurs de la culture juive en Pologne ", qui sera présentée dans de
nombreuses villes françaises, a été écrit par Hervé Rehby.
Signatures d'auteurs : Des auteurs seront
présents pour la signature de leur ouvrage tout au long de la journée. Patrick
Baudry signera son dernier ouvrage à partir de 17 h. Sociologue, Patrick Baudry
est professeur à l'Université Michel de Montaigne-Bordeaux III. Il vient d'être
élu président du Passant Ordinaire et a publié, aux éditions du Passant,
Violences invisibles : Corps, monde urbain, singularité, coll. Poches de
résistance, 2004.
=====> Partenariat avec la Librairie
Privat et le Passant Ordinaire
Vente de livres en partenariat avec la
Librairie Privat et avec le Passant Ordinaire. Présentation de livres d'histoire et de recherche juives :
stand ouvert de 13 h à 18 h.
Thèmes des ouvrages proposés : l'histoire
juive, les Juifs de Pologne, des livres pour la jeunesse, le sionisme, la
Shoah, les contes, l'histoire des Juifs en Aquitaine...
Un choix très large d'ouvrages vous sera
proposé.
=====> Juifs en Pologne : Ta Shma',
viens, écoute
- La présence juive en Pologne se perd
dans la nuit des temps. Elle s'insère dans le cadre plus large de la migration
de petits groupes de Juifs à partir de foyers byzantins, anatoliens et
moyen-orientaux. Cette première période d'implantation pourrait avoir commencé
dès l'époque romaine. La présence du royaume caucasien des Khazars, au nord de
la mer Noire a probablement servi en partie à enrichir ces communautés d'Europe
orientale, même si peu de traces en témoignent. Ces Juifs vont se diluer dans
l'arrivée de vagues d'immigration en provenance d'Allemagne en particulier à
partir du XIIIe siècle. [...] Le XVIIe et le XVIIIe siècle seront marqués par
l'empreinte de faux messies Juifs. Sabbataï Tsevi, né à Izmir dans une famille
d'origine ashkénaze, se prétendit messie d'Israël. Son influence s'étendra de
l'empire Ottoman jusqu'aux confins de la Pologne et de la Lituanie suscitant
enthousiasme, polémique et crises intra-communautaires. En 1666, après une
longue disputation avec un cabaliste Polonais, il sera dénoncé comme faux
messie. Livré aux autorités musulmanes, il se convertira à l'Islam pour sauver
sa vie. L'onde de choc de cette hérésie messianique fut considérable avec des
prolongements culturels encore perceptibles de nos jours. [...] Le sabbataïsme
se poursuivra à travers l'action militante de Jacob Frank qui vers 1750,
converti au catholicisme, se proclama l'incarnation de la puissance divine, en
toute simplicité. [...] Le XIXe siècle verra le développement de ces
communautés hassidiques avec souvent la formation de centres spirituels autour
de figures rabbiniques emblématiques, véritables cours où les rabbins étaient
objet de vénération. [...] La Pologne s'est réveillé de son cauchemar sans
Juifs. Mais les fantômes de leur présence continuent d'agiter la conscience
polonaise. Les jeunes Polonais s'interrogent : " Qui étaient ces Juifs ?
", qui semblent avoir été partout et qui peuplent désormais les archives
de l'oubli. Hervé Rehby (Extrait du livre de l'exposition " Splendeurs de
la culture juive en Pologne ") - From: "Hellen Ranson" <hranson@wanadoo.fr>
7) Table-Ronde d'Espaces Marx : " La
misère est-elle fatale ? Comment la combattre ? "
Le Lundi 18 octobre à 20h30 à l'Athénée
Municipal de Bordeaux, avec la participation de Responsables et de Militant(e)s
d'organisations syndicales et politiques, d'associations confrontés au
quotidien aux conséquences des choix de société, en particulier économiques,
qui produisent ce fléau social qu'est la misère et la pauvreté. Comment se
peut-il qu'au début du 21éme siècle, en particulier dans les sociétés dites
développées comme la France nous soyons confrontés à ces situations souvent
dramatiques pour les personnes concernées ? Comment se peut-il que ce fléau
s'élargisse en France, en Europe et dans le Monde ? De l'aide d'urgence aux
solutions politiques et structurelles, rien ne doit être laissé de côté.
Construire l'espoir comme y participent ATD-Quart Monde et d'autres, alerter au
travers du 17 octobre, ne s'arrêter jamais tant qu'il y aura des exclus ! - Ont
dors et déjà annoncé leur participation : - Daniel HAMONIC et d'autres membres
de l'équipe ATD Quart-Monde de Bordeaux, - Fabienne JOUVET, Animatrice du
Réseau des SANSRIEN33, - Pascal LAFARGUE, Président d'Emmaüs 33, - Marie
LOHRER, AC ! Bordeaux-CUB, - Jèrome VICTOIRE de l'Association Les p'tits
Gratteurs, - Un dirigeant du PCF33, - Vincent TACONET, Président d'Espaces Marx
- La soirée sera animée par Dominique BELOUGNE, Secrétaire d'Espaces Marx
Aquitaine, - Contact : <espaces.marxbx@tiscali.fr>
- LUNDI 18 OCTOBRE A 21H LECTURE-MISE EN
ESPACE - LE FAIT D'HABITER BAGNOLET DE VINCENT DELERM - "Dans moins d'une
heure, en sortant de ce restaurant, ils s'embrasseront sur le trottoir,
boulevard Exelmans. Ce sont les derniers instants Avant le rapprochement des
visages Avant la nuit et le plafond blanc de la chambre. Il a commandé une
Paysanne,
elle a choisi la formule Fraîcheur. Ce
sont des crudités, c'est plutôt bien présenté. Voilà où nous en sommes."
Avec Joel BARC et Chantal RAVALEC - Mise en espace Cédric GILLET Merci de
réserver au 05 56 49 48 69 (tarif 7€- abonnement 4 lectures au choix 25€) -
INFORMATIONS PRATIQUES : Tarifs : 10 € - 7€ - Théâtre de La Source - 2, Rue du
Prêche - 33130 BEGLES - Tel : 05.56.49.48.69 - Fax : 05.56.85.33.07 Email : theatre.de.la.source@free.fr - Bus : n°34 : arrêt Place J Moulin - n°1 : arrêt Mairie de Bègles - n°23 : arrêt Mairie de Bègles - S8
: arrêt Place Jean Moulin
Ça se passe en Limousin. Le plan fret 2006
rentre dans le vif du sujet. Il ne reste plus que 4 employés à la direction
régionales fret contre 43 en 2003. La suppression des gare-bois c'est
l'équivalent de 400 camions supplémentaires. Quel avenir pour le fret SNCF ?
C'est la question que pose à tous les intervenants le comité d'entreprise lors
du prochain colloque régional le 19 octobre à l'Hôtel de Région à Bordeaux. -
Article paru dans l'Hebdomadaire "Les Nouvelles de Bordeaux et du
Sud-Ouest " le Jeudi 7 octobre 2004 - No 1563 - Abonnement 19,90 Euros
pour l'année - Contact : nouvelles.SO@wanadoo.fr - Tél : 05.56.91.45.06 - Adresse : 15, Rue Furtado 33800 BORDEAUX
L'Odyssée américaine par Alexandre ADLER
Historien, journaliste Mardi 19 Octobre 2004 à 17H30 au "Forum" de
Bordeaux Ecole de management Domaine de Raba - 680, cours de la Libération
33405 Talence Cedex. Alexandre ADLER sera l'invité des étudiants de forum
events, association de Bordeaux Ecole de Management pour les "Débats
Contemporains" le Mardi 19 Octobre 2004 à 17H30. L'Amérique aujourd'hui,
entre mythes et réalités : Après la publication de "J'ai vu finir le monde
ancien" en 2002, Alexandre Adler poursuit son analyse des bouleversements
qu'ont connu les relations internationales depuis le 11 septembre 2001 avec son
dernier essai "L'Odyssée américaine". Pour lui, et malgré la guerre
en Irak, l'Amérique n'est pas la puissance impérialiste tant décriée, mais
plutôt un pays en voie de repli sur lui-même, au poids économique déclinant
depuis l'émergence de nouvelles puissances comme la Chine. A travers un retour
historique sur le géant américain de sa naissance à nos jours, l'auteur
s'attache à décrire les métamorphoses de la planète, secouant ainsi nombre
d'idées reçues sur l'Amérique. Un débat passionnant à quelques jours des
élections américaines. "L'Odyssée américaine"- Grasset, juin 2004 -
L'inscription en ligne : http://www.forum-events.com/index.php
-
From: Catherine Massiah <catherine.massiah@bordeaux-bs.edu>
Lors de sa réunion du mardi 5 octobre, le
comité "Pour une alternative à gauche" de Bordeaux a décidé, en présence
de militants PS (tendance NPS), PCF, LCR, MARS et des sans-parti et
associatifs, de constituer un comité pour un non de gauche au traité
constitutionnel européen. La base politique de ce comité sera le texte préparé
par la fondation Copernic et déjà signé par diverses forces politiques (les
même que ci-dessus, plus les Alternatifs et la Convergence citoyenne). La
première réunion de ce comité aura lieu le mardi 19 octobre, à 19 heures, à
l'Athénée municipale de Bordeaux (salle réservée par la LCR). Nous vous
invitons à y participer, pour discuter de ce que nous pourrons faire, à
Bordeaux, en tant que pro-européens antilibéraux. Vous pouvez recevoir sur
simple demande le texte de base avec les premières signatures en Gironde. Très
cordialement, Michel Cahen - PS: une conférence de presse précèdera la réunion,
au même lieu, à 18 heures. - From: Michel Cahen <m.cahen@sciencespobordeaux.fr>
Le Théâtre du Pont Tournant a le plaisir
de vous présenter Le dernier jour d'un condamné de Victor Hugo Par la Cie des Labyrinthes Du 19 au 30
octobre 2004 à 21h - Tarif : 10 et 15 euros
- Le plaidoyer de V.HUGO contre la peine de mort justifie à lui seul
l'émergence de ce spectacle. Ce combat impose une vigilance continuelle
surtout à un moment où les idées
réactionnaires semblent resurgir. Un travail de dramaturgie entrepris en
collaboration très étroite avec le comédien nous a permis nous semble-t-il de
libérer le texte de tout ce qui pouvait surcharger une représentation scénique
de cette œuvre. Nous avons aussi choisi un espace scénique restreint,
suffisamment évocateur mais non réaliste. Le point de vue du condamné a guidé
cette démarche. L'élément moteur et primordial du spectacle reste le texte de
l'auteur, cri vibrant, véritable hymne à la vie. Gérard David - DISTRIBUTION :
Frédéric KNEIP Lumières : Eric BUNA Décors : Françoise BERGER Costumes : Anne
VERGERON Mise en Scène : Gérard DAVID
=====> Après le spectacle (tous les
vendredis et samedis) : Dîner (repas
dans l'espace restaurant attenant au Théâtre, carte blanche à notre
"programmatrice gastronomique"). (tarifs en sus du billet du
spectacle) sur réservation, au plus tard la veille à 17 h Menu des 22 et 23
octobre : 18 euros Velouté de potimarron Souris d'agneau confite à l'ail Poire
sur toast de pain d'épice laqué de coulis d'orange et de muscade - Menu des 29
et 30 octobre : 18 euros Feuilleté aux endive et jambon en Tarte Tatin Joue de
bœuf mijoté aux légumes confits Crème brûlée à la carotte & à la clémentine
Entrecôte : 14 euros bordelaise, roquefort ou royale (foie gras) - Repas
accompagné des vins sélectionnés par Patrick Cousso de Vini Taste, présentation
et dégustation de vins, 19 rue du Palais de l'Ombrière, 33000 Bordeaux -
Espérant vous y retrouver nombreux, L'Equipe du Pont Tournant - THEATRE DU PONT TOURNANT 13 RUE CHARLEVOIX DE
VILLERS 33300 BORDEAUX TEL/FAX : 05 56 11 06 11 - From: Stéphane Alvarez <theatre.pont-tournant@libertysurf.fr>
Le Mercredi 20 Octobre à 12h15 Au Café de l'Horloge -
Barrière Saint-Genès - Ordre du Jour - Points des initiatives du mois d'Octobre
et Novembre (Bistrot, relance des Ateliers Economie, Santé, Travail, Rencontres
Philosophiques, Journées de la Pensée Critique des 22 et 23 octobre, ...) -
Lettres Trimestrielles - Semaine " Mondialisation & Nouvelles
Solidarité " du 15 au 20 Novembre - Prochaines rencontres
cinématographiques UTOPIA-Espaces Marx du 17 au 22 février 2005 - Elaboration d'un nouveau site Web -Questions diverses,... Contacts : - Tel : 05.56.85.50.96 Emel: espaces.marxbx@tiscali.fr
ou <Marvinc@no-log.org>
Le Mercredi 20 octobre à 18h au Cinéma UTOPIA - Salle de la Cheminée
(place Camille Jullian) Prochaine
réunion du groupe de travail pour la préparation des deuxièmes rencontres
cinématographiques organisées par
Espaces Marx et le Cinéma UTOPIA du 17
au 22 Février 2005 - Les offres de collaboration
comme les suggestions de programmation et d'invitation sont les
bienvenues. - Contact : <a.rosevegue@model-fx.com> ou <espaces.marxbx@tiscali.fr>
- Le Mendiant et le Nuage Création du TLS,
imagerie théâtrale inspirée de contes orientaux avec Joël Barc, Cédric Gillet,
Damien Hennebeau, Aytekin Karaçovan, Jean Lagrave, Nathalie Nercam, Chantal
Ravalec... Du 13 au 16 et du 20 au 23 Octobre 2004 à 21h =====> Tout au long
de l'année des lectures vivantes se dérouleront -extrait du programme- 18
Octobre : Le fait d'habiter Bagnolet de Philippe Delerm - 22 Novembre : Poésie
de Pablo Neruda et d'Hazim Nikmet - 06 Décembre : Hilda de Ndiayle - 20
décembre : Lecture de textes de Matei Visniec - Théâtre de La Source - 2, Rue
du Prêche - 33130 BEGLES - Tel : 05.56.49.48.69 - Fax : 05.56.85.33.07 Email : theatre.de.la.source@free.fr - Bus : n°34 : arrêt Place J Moulin - n°1 : arrêt Mairie de Bègles - n°23 : arrêt Mairie de Bègles - S8
: arrêt Place Jean Moulin
Le Jeudi 21 octobre à 20h30 au Café de l'Horloge à Talence - Atelier
" Santé & Société " d'Espaces Marx - Les dispositifs économiques
et législatifs ont en quelques années paupérisé bien des travailleurs ,
précarisé leurs conditions d'emploi , accru les pressions morales de tous
ordres. Les liens sociaux sont attaqués comme jamais. Bien des gens se retrouvent
dans des situations d'urgence sociale ou de souffrance morale aigüe, demandant
une aide et une écoute qu'ils ne trouvent plus qu'au SAMU social ou aux
urgences de l'hôpital psychiatrique. Pour débattre de cette situation
inacceptable , viendront s'exprimer le Docteur F. ASSENS, médecin chef du SAAU
du CH Charles Perrens , et le Docteur G.BODIN ; médecin responsable du SAMU
social. Avec les animateurs habituels de l'atelier : G.Mangard, médecin
généraliste, et P.Simon, médecin chef de secteur psychiatrique. Si vous
souhaitez éventuellement vous associer à ce groupe de travail, prendre contact
avec "Patrick SIMON"< mcsimon001@cegetel.rss.fr> ou <espaces.marxbx@tiscali.fr>. N'hésitez-pas à faire des propositions d'interventions et
d'intervenant(e)s autour de ces questions et d'autres. - Entrée libre et
gratuite -
Conférences/Diaporamas/débats Grand Public
- Rives d'Arcins, à Bégles, en bord de Garonne, derrière le Centre commercial
Rives d'Arcins - tous les jeudi soir de 18h30 à 20h - ENTREE LIBRE - Des sujets
de société liés aux fleuves, à l'eau, à l'océanographie, aux changements
environnementaux et aux activités humaines actuelles et passées qui leur sont
liées, sont abordés à la lumière des connaissances acquises et exposées par les
scientifiques, les historiens et les professionnels. - Le 21 octobre : "
Tempêtes sur le golfe de Gascogne ! " - Denis MICHEL et Hélène DUPUIS,
Maîtres de Conférences, Département de Géologie et Océanographie, Université
Bordeaux 1 "Une des conséquences du réchauffement climatique global pourrait
être une augmentation de la fréquence des tempêtes. Sur l'océan, cela pourrait
également se traduire par un changement de la climatologie des houles,
notamment sur le nord de l'Atlantique. Quels sont les mécanismes impliqués,
quelles sont les données disponibles, quelles pourraient être les conséquences
sur le littoral? Deux chercheurs nous proposent de faire le point sur les
résultats scientifiques de la dernière décennie. " - Eric Veyssy Directeur
/ Médiateur Scientifique OCEAN, 2 rue Sarrette 33 800 BORDEAUX - Médiation des
Sciences et de l'histoire des Environnements - Tel/fax : 05 56 49 34 77 -
Portable : 06 23 37 29 26 - Internet : http://www.ocean.asso.fr - From: "asso.ocean" asso.ocean@wanadoo.fr
Annonce de conférence - Cycle " Croyance et Connaissance "
Jeudi 21 octobre 2004, 19 h 30 (entrée libre) " Le corps entre croyance et
connaissance" - Annie Hubert, Anthropologue, chercheur au
CNRS - Buffet sur réservation à 21 h (12 euros) - Présentation : Le regard que nous portons sur notre corps a
considérablement changé à travers les siècles. Pourtant, essentiellement, notre
corps est resté le même, dans son aspect et dans ses fonctions. Depuis
longtemps il est l'objet de recherche scientifique qui accumule de plus en plus
de connaissances sur lui. En même temps, c'est lui qui produit et garde cette
connaissance. De l'autre coté il est le
siège de l'identité d'une personne, de pensées et de sentiments, et à ce titre,
objet de croyance. Qu'expriment ces deux pôles de l'appréhension de notre corps
? Sont-ils contradictoires ou complémentaires ? Comment fonctionnent-ils
ensemble ? - Centre Hâ 32 32 rue du Commandant Arnould 33000 BORDEAUX - Tél :
05 56 44 95 95 - Courriel : ha32@free.fr - From:
Centre_culturel_Hâ_32 <ha32@free.fr>
Les
Vendredi 22 et Samedi 23 Octobre 2004
Avec La Librairie " La Machine à Lire
" et le Cinéma Jean VIGO à Bordeaux
Autour du thème : " Les fils de la
critique "
Ne pas se résigner, c'est d'abord tâcher
de retrouver une certaine posture intellectuelle : celle de la pensée critique,
et, pour cela, de chercher à renouer les fils rompus au cours des années 70 par
le redéploiement du capitalisme. Il ne
s'agit nullement d'évoquer avec nostalgie un passé devenu quelque peu mythique,
mais plutôt de se mettre à l'écoute de ce qui aujourd'hui est devenu inaudible, poussant par là même à repenser,
au-delà de ce que d'aucuns voudraient occulter, l'héritage que nous voulons
nôtre. Nulle volonté de sacralisation ici, mais simplement le désir de penser
collectivement un avenir à partir d'un regard éclairé sur son passé. Bref, il
ne s'agit que de renouer les fils de la critique pour (re)devenir des fils
rebelles à l'ordre social établi. Philippe Caumières.
=====> Vendredi 22 Octobre : " Parcours critiques "
* Salle de la librairie LA MACHINE A LIRE 17h00-19h30 Deux
parcours militants Benjamin Stora et Daniel Bensaïd autour de leurs ouvrages
respectifs :
La dernière génération d'Octobre et Une
lente impatience.
* Cinéma JEAN VIGO 20h30 Film : " Oser
lutter, oser vaincre " de J.P.
Thorn
Débat en présence de D. Bensaïd
* 23h00 Repas
=====> Samedi 23 octobre : " La révolution repensée "
* Salle de la librairie LA MACHINE A LIRE
15h00-17h00 La critique à la fin des années 50
- H. Harnold et D. Blanchard : l'apport de
Socialisme ou Barbarie.
- A. Jappe : la figure de G. Debord
17h30-19h30 La critique aujourd'hui
- H. Vaugrand et F. Ollier.
- M. Vanni : Les exigences de la lutte: la
révolution comme réponse
- A. Jappe
19h30 -
Poursuite du débat, apéritif, repas de clôture
Participants : D. Bensaïd : Philosophe. Membre fondateur de la
L.C.R. D. Blanchard : Ancien membre de Socialisme ou Barbarie, H. Harnold :
Ancien membre de Socialisme ou Barbarie, A. Jappe: Philosophe. Auteur d'un essai
sur G. Debord. F. Ollier : Responsable de la revue X-Alta . B. Stora. :
Historien. Ancien militant de O.C.I. H. Vaugrand : Responsable de la revue
X-Alta, M. Vanni : Philosophe. - Contact : p.caum@wanadoo.fr et <espaces.marxbx@tiscali.fr>.
Les 22 et 23 octobre au Vélodrome - Opération
1000 jeunes, initiation aux sports cyclistes piste et VTT avec Florian
Rousseau, débat, repas, Gala des champions. - Article paru dans l'Hebdomadaire
"Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest " le Jeudi 9 Septembre
2004 - No 1559 - Abonnement 19,90 Euros pour l'année - Contact : nouvelles.SO@wanadoo.fr - Tél : 05.56.91.45.06 - Adresse : 15, Rue Furtado 33800 BORDEAUX
=====> Vélodrome 13ème Grand Prix de
l'Humanité : On débat aussi
Les organisateurs du Grand Prix de l'Huma
ont voulu que la journée sportive et conviviale soit assortie d'un moment
réservé à la réflexion sur un sujet de société qui mérite débat et expression.
Cette année, le thème retenu pour la conférence débat qui aura lieu au stadium
le samedi 23 octobre de 14h à 17h, sera " les manifestations sportives sur
la voie publique, intérêts et contraintes ". C'est effectivement un thème
d'actualité, qui concerne bon nombre de pratiques sportives et même culturelles
sur la voie publique (courses cyclistes, pédestres, rallyes, carnavals, défilé
de majorettes, bandas, etc...). Les organisateurs de ces manifestations
rencontrent de nombreuses difficultés, au point de rebuter les bénévoles et
mettant en danger l'existence même de ces manifestations à caractère éminemment
populaires. Bien évidemment, c'est la coexistence avec la circulation
exponentielle de l'automobile qui génère des réglementations draconiennes des
pouvoirs publics. Ces pouvoirs publics, qui sont en même temps, sensibilisés
par les élus et les responsables associatifs qui souhaitent des mesures pour
conserver ou revitaliser les animations des villes, villages et quartiers qui
s'étiolent incontestablement. Faudra-t-il que chaque ville ou village envisage
la journée mensuelle sans voiture ? Beaucoup des questions viendront en débat
en se penchant d'abord sur l'intérêt des pratiques sportives ou culturelles sur
la voie publique.
=====> L'Intérêt
L'intérêt des épreuves sportives ou
culturelles sur la voie publique est évident pour le développement des
pratiques traditionnelles comme le cyclisme sur route de ville à ville ou en
circuit, par exemple. De même, pour les rallyes, courses pédestres, etc... Ces
sports de compétitions font vocation sur la voie publique ou disparaîtront.
L'autre forme d'intérêt est de faire vivre les villes, villages et quartiers ou
toutes animations tendent à disparaître. Les élus, les responsables associatifs
militent pour préserver les traditions et revitaliser leur lieu de vie. Enfin,
ces manifestations sont gratuites et vont vers le public.
=====> Les contraintes
On le voit bien, la demande est forte dans
nos villes et villages mais les contraintes de toute sorte surgissent et
s'imposent à tous ceux qui font effort d'initiative. Elles sont nombreuses et
lourdes de responsabilités pour les bénévoles en charge de créer l'événement.
Les autorisations des pouvoirs publics, les arrêtés, sont de plus en plus
difficiles. Beaucoup de routes interdites aux compétitions, etc... Les
conditions de sécurité et d'hygiène de plus en plus draconiennes, la
responsabilité civile des organisateurs, le risque s'amplifie et les bénévoles
craignent d'être un jour traînés en justice. Les coûts. Tout se paye, les
signaleurs, les secouristes, le concours des forces de polices et de gendarmerie
lorsque l'on peut l'obtenir. Après ce bref exposé des motifs, on voit que ce
débat du 23 octobre revêt un caractère important et urgent. Les autorités
publiques qui y sont conviées, auront à entendre les doléances et seront
invitées à prendre en compte les besoins exprimés pour que les pratiques
sportives et culturelles populaires puissent encore contribuer à la qualité de
vie dans nos villes et villages. Un débat qui, nous en sommes convaincus, ne
sera pas inutile. François Bidou. Les affiches, tracts et vignette, sont
disponibles au Nouvelles de Bordeaux : 15, rue Furtado à Bordeaux - Article
paru dans l'Hebdomadaire "Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest "
le Jeudi 30 Septembre 2004 - No 1562 - Abonnement 19,90 Euros pour l'année - Contact
: nouvelles.SO@wanadoo.fr - Tél : 05.56.91.45.06 - Adresse : 15, Rue Furtado 33800 BORDEAUX
=====> Vélodrome de Bordeaux , 22 et 23
octobre 2004 13ème Grand Prix de l'Humanité
L'événement N°1 au Stadium de Bordeaux-Lac.
Qui aurait pu imaginer, lors de l'organisation du timide premier Grand Prix de
l'Huma, que cette compétition sur la piste Lapébie au Stadium de Bordeaux-Lac,
serait un jour le plus important événement du genre en cette 13ème édition. La clé du succès apparaît fort simple :
organiser une manifestation populaire et conviviale, avec des acteurs de
qualité mondiale et accessible au plus grand nombre. Simple effectivement dans le concept, mais
autrement plus délicat dans la réalisation, et c'est pourtant là que nous avons
fait la différence avec d'autres organisateurs qui ont jeté l'éponge. Tout tient essentiellement dans le bénévolat
total de l'organisation que notre parti et un club structuré comme l'U.S.V.C.
(Union Sportive Villenavaise Cyclisme) peuvent motiver et mobiliser. Donc ce 13e Grand Prix doit confirmer et
amplifier le succès des précédents, le " menu ", outre celui proposé
par Gérard au centre de la piste, sera copieux et varié. Un aperçu seulement
ci-dessous, nous reviendrons chaque semaine dans le détail.
Vendredi 22 septembre : Journée portes
ouvertes aux scolaires et toutes structures jeunes pour une initiation au
cyclisme sur piste et au VTT. Florian Rousseau, un des sportifs les plus titrés
de France, sera là pour accueillir et dispenser conseils et encouragements.
Samedi 23 septembre : - Initiation à la
piste matin et après-midi pour les jeunes des clubs cyclistes -
Conférence-débat de 14h à 17h sur le thème concernant plusieurs disciplines
sportives "épreuves sur la voie publique-intérêts et contraintes".
Débat animé par J.J. Rebière, président du Comité Départemental de la F.F.C. et
par Max Guichard, maire-adjoint de Cenon, chargé des sports - Epreuves
inter-regionales à partir de 17h - épreuves sur piste pour toutes les catégories
hommes ou dames : championnat d'Aquitaine derrière Derny, Trophées "Tour
de Gironde" et "Ramsès Jus de Fruits" - A l'entracte : deux
tentatives de performances handi-cyclisme - Gala du 13ème Grand Prix de
l'Humanité avec la participation de médaillés olympiques à Athènes et au moins
10 titres de champions de France.Tout cela avec, bien entendu, le repas servi
au centre de la piste avec un menu de qualité à un prix accessible à tous. Avec
l'animation musicale par la Banda d'Ornon. Une bonne soirée sportive et
conviviale à laquelle vous pouvez vous inviter et y convier famille, amis et
camarades. François Bidou - Site internet : velodrome2004.site.voila.fr - Email
: velo33@voila.fr -
Article paru dans l'Hebdomadaire "Les Nouvelles de Bordeaux et du
Sud-Ouest " le Jeudi 23 Septembre 2004 - No 1561 - Abonnement 19,90 Euros
pour l'année - Contact : nouvelles.SO@wanadoo.fr - Tél : 05.56.91.45.06 - Adresse : 15, Rue Furtado 33800 BORDEAUX
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=====>
VENDREDI 22 OCT 21h p.a.f. 5 euros ; Didier Super (Chanson
française décalée... très décalée!!!) Après avoir cartonné dans la chanson,
Didier voudrait faire du cinéma. Didier deviendra ensuite Gouverneur aux Etats
Unis et puis Maître du Monde. Il compte ouvrir un salon de coiffure pour ne pas
se faire trop chier la journée... ; Zoomen (Punck rock garage / Toulouse)
Survolté et sauvage, Zoomen est réputé pour ses concerts très rock'n roll et
cagoulés...; Star and key (Surf Rock / Nantes) Bon combo de surf rock qui donne
envie de danser toute la nuit autour d'un feu au bord de l'eau, Star and Key
viendra animer la soirée et présenter son dernier album,"Rock and roll
fiasco"; Hot Flowers (Blues explosion / Bx) Duo guitare batterie dans la
lignée de John Spencer blues explosion
=====> SAMEDI 23 OCT
21h p.a.f : 6 euros SOIREE "100 % dynamite" (Soul Jazz
records sound system - Londres) + 1° partie Weedbrothers (live funk Hip
Hop Bx)
Soul Jazz Records Sound Records (Rare groove ? Londres) Parti d'un petit stand de disques au marché aux puces de
Camden à Londres, le nom de Soul Jazz Records (SJR) est maintenant devenu une
référence chez les amateurs de "rare groove". Reconnu
internationalement pour ses compilations reggae, ragga, funk, soul, jazz,
rocksteady, sa boutique "Universal sounds of the universe" et ses soirées
"100% dynamite", ce label ne cesse de nous offrir le meilleur de la
"Black Music" repoussant les barrières musicales en mélangeant les
genres. Dean Atkins et Abi Clarke, deux des têtes Chercheuses du label,
viendront mixer, accompagnés de MC Miss Marsha Vanessa Smith, pour 4 heures de
pur plaisir ! - ANDROMAC Maison des Activités Culturelles (MAC) Domaine
Universitaire 33608 Pessac cedex - La
MAC est située sur le Campus de Pessac-Talence, Tramway ligne B, arrêt
"Unitec" à proximité des villages universitaires III & IV et de
l'Université M.Montaigne Bx III- From:
ANDROMAC <associationandromac@yahoo.fr>
La planète a longtemps été prodigue de ressources
naturelles. L'être humain a atteint un impressionnant niveau de connaissances
scientifiques et de réalisations techniques. Mais ce développement compromet
maintenant l'avenir des générations futures. Le capitalisme est en train de
programmer le désastre qui accablera nos petits-enfants. Alors que beaucoup ne
soupçonnent encore ni la nature profonde ni l'ampleur du
"développement", cette notion touche déjà à sa fin. C'est en effet
sur ses ruines que certains envisagent de construire une " autre " société.
La convergence entre les nombreux problèmes (économiques, sociaux, écologiques,
culturels, politiques) qui se posent depuis plusieurs décennies a conduit à la
naissance d'un courant de pensée qui privilégie la critique de cette notion de
développement. Mais, aujourd'hui, de nombreux théoriciens de la "
décroissance " abordent la question de la "sortie" du
développement en passant sous silence la nécessité d'en finir avec le
capitalisme. Pourtant, le capitalisme, voué à une croissance continue, est un
mouvement historiquement suicidaire qui entraînera inexorablement l'ensemble de
l'humanité dans sa chute. Pour survivre ou se développer, celui-ci ne peut
échapper à la croissance. Cela implique qu'il est impossible de réguler ce
système. Ce qui exclut d'emblée toute stratégie de décroissance réformiste.
Cependant la seule élimination du
capitalisme ne saurait suffire, car l'Etat peut très bien mettre en place une
conception centralisée de la production d'énergies "propres". L'Etat,
selon ses thuriféraires, est supposé être garant de " l'intérêt général
". Or, le système politique et économique actuel est à la fois autoritaire
et inégalitaire. L'Etat défend donc en réalité les intérêts de ceux qui
possèdent, et de ceux qui dirigent politiquement la société. Pour vivre libres,
les individus socialement organisés devront donc également le faire
disparaître. La dépendance qui nous lie à la nature est aussi fondamentale que
le " contrat social ". La conscience révolutionnaire est donc
nécessairement à la convergence de la conscience politique et de la conscience
écologique. II s'agit ici d'accomplir une double révolution. Si la perspective
révolutionnaire paraît lointaine, il n'en reste pas moins qu'elle constitue la
seule solution à l'impasse du capitalisme. En effet, seule une société
égalitaire, où les individus décideraient collectivement de ce qu'ils
souhaitent en faire, pourrait préserver les chances des générations futures de
vivre décemment. Les politiciens et les hommes d'affaires n'ont que le pouvoir
qu'on veut bien leur accorder. Alors ne leur accordons plus rien ! Autour de
l'ouvrage de Jean-Pierre TERTRAIS parue aux Editions du Monde Libertaire et
intitulée : " Du Développement à la Décroissance De la nécessité de sortir de l'impasse
suicidaire du capitalisme " - 3
Euros - En vente 3 € à la librairie du
Muguet 7 rue du Muguet à Bordeaux les mercredis et samedis de 16h à 20h -
contact : alibrairie@lavache.com - Un débat sera organisé après la projection du film de Carole
Poliquin " LE BIEN COMMUN, L'ASSAUT
FINAL " (extraits) le samedi 23 octobre 2004 à 16h à l'Athénée Libertaire 7 rue du Muguet à Bordeaux (33) par la
librairie et le Cercle Jean Barrué de la Fédération Anarchiste (cercle-jean-barrue@federation-anarchiste.org) - Des associations militants ou réfléchissant sur la
problématique de la croissance ont été invitées. - From: "Philippe
Arnaud" <arnaudphil@free.fr>
Conference Centre of the IST, Lisbon,
Portugal October 21-23, 2004 World Federation of Scientific Workers -
FEDERATION MONDIALE DES TRAVAILLEURS SCIENTIFIQUES - Voir le site : http://www.lisbon2004-wfsw.info/ - Colloque qui va avoir lieu à Lisbonne les 21, 22 et 23 Octobre
avec le thème : " Science, savoir et marché ". Plus d'informations
sur le site internet www.lisbon2004-wfsw.info. - " Science, savoir et marché " Lisbonne, 21-23
octobre 2004 Colloque organisé par La FMTS, L'OTC : Organização dos Trabalhadores
Científicos, La FENPROF : Federação Nacional dos Professores) - http://www.lisbon2004-wfsw.info - Thèmes des sessions et programme Session d'Ouverture Prof.
Carlos Matos Ferreira (Portugal) (à confirmer) Président de l'Institut
Supérieur Technique, Université Technique de Lisbonne André Jaeglé (France)
Président de la Fédération Mondiale des Travailleurs Scientifiques - FMTS
=====>
Session I : Propriété intellectuelle et société de la connaissance * Découverte et invention. Savoir
scientifique et savoir empirique traditionnel * Brevetage de la vie et du
patrimoine naturel * La propriété intellectuelle et la " guerre économique
" : rôle des organisations internationales - Prof. João Lobo Antunes
(Luxembourg) Fac. Médicine de l'Université de Lisbonne, Président du Conseil
Supérieur de la Science, la Technologie e l'Innovation - Docteur Francis F.
Muguet (Luxembourg) École Nationale Supérieure des Techniques Avancées, Min. de
la Défense, Paris Chair, Civil Society Working Group on Scientific Information,
World Summit on the Information Society Editor-in-Chief, Int. J. of Molecular
Sciences (Open Access Journal) - Luís Ferrão, Commission européenne, DG INFSO, Luxembourg Juriste, expert en
questions de Propriété Intellectuelle - Prof. Roger Dittman (USA) Professor of
Physics, Emeritus, California State University, Fullerton, USA President, U. S.
Federation of Scholars and Scientists (USFSS)*
=====> Session II : Biodiversité et
organismes génétiquement modifiés * Importance de la biodiversité pour les
sociétés humaines. Conséquences de l'introduction des organismes génétiquement
modifiés dans la chaîne alimentaire et de leur dissémination dans
l'environnement * Contextes économiques et choix politiques - Prof. Alexandre
Quintanilha (Portugal) Institut des Sciences Biomédicales Abel Salazar,
Université de Porto - Prof. Arnold. K. Ventura (Jamaïque) Vice président de la
FMTS, Conseiller scientifique du Premier Ministre - Un représentant de INES
International Network of Engineers and Scientists for Global
Responsibility - Dr. Xie Yan (Chine)
Biologiste, Représentante de la China Association for Science and Technology
(CAST)* - Prof. Shreesh Juyal (Canada) Directeur, Institute for United Nations
and International Affairs and Full Professor of Political Science (&
International Law), University of Regina Vice resident de la FMTS
=====> Session III : Santé et accès à
l'eau * Recherche de nouveaux médicaments : stratégie scientifique des grands
groupes multinationaux * L'eau, bien public mondial
- Prof. Mohamed Larbi Bouguerra (Tunisie)
Professeur associé à l'Université internationale francophone d'Alexandrie
Consultant auprès de l'OMS et de l'UNESCO Ancien directeur de l'Institut
National de la Recherche scientifique et technique de Tunisie - Maître Maria
Eugênia Carvalhaes Cury (Brasil) Pharmacienne. Présidente, Federação Nacional
de Farmacêuticos (FENAFAR) - Docteur João Mota Dias (Portugal) Spécialiste dans
le domaine des médicaments contre la douleur - Luísa Tovar (Portugal)
Association " Eau Publique "
=====> Session IV : Le marché du
travail scientifique * La précarisation des chercheurs * Le problème de la fuite des cerveaux * La coopération entre pays développés et
pays en développement - Manuel Carvalho
da Silva (Portugal) Secrétaire général de la CGT portugaise - Prof. Seiji YUASA (Japon) Vice président de
la FMTS, - Japan Scientists Association (JSA) * - Prof. Alfonso Vásquez
Vaamonde, (Espagne) Président de l'Associación Professional de Investigadores
del CSIC (API-CSIC)* - Magatte THIAM
(Sénégal) Syndicat unique et démocratique des enseignants du Sénégal (SUDES)*,
Mathématicien, ancien Ministre au plan et à la coopération du Sénégal sous la
Présidence de Abdou Diouf
=====> Session V : Recherche fondamentale
et domaine public * Financement public
de la recherche fondamentale * Relations entre les institutions publiques de
recherche et le secteur privé - Un
représentant du Mouvement " Sauvons la recherche " (France) (Session
4 ou 5) - Prof. Rui Namorado Rosa (France) Centre de Géophysique de Évora,
Université d' Évora et Institut Supérieur Technique, Lisbonne - Dr. Carthage
Smith (Royaume Uni) Deputy Executive Director, International Council for
Science (ICSU) - Janine Guespin (France) Biologiste, Réseau ACRE/CARE : Assises
citoyennes de la recherche en Europe/ Citizens Assemblies for Research in
Europe - Personnes invitées ayant
réservé leur réponse - Docteur Mário Soares, Président de ACME- Association
pour un Contrat Mondial de l'Eau (Session III) - M. Nalecz, UNESCO, Spécialiste
dans le domaine des Organismes Génétiquement Modifiés - (Session II) OMS-
Organisation mondiale de la santé (Session III, sollicitée, en attente de
confirmation) * : Association affiliée à
la Fédération Mondiale des Travailleurs Scientifiques - Présences spéciales (à
confirmer) - S.E. le Président de la République portugaise Docteur Jorge
Sampaio, (haut patronage et ouverture des travaux) - S.E. M. Adama Samassékou,
Président du Comité Préparatoire du Sommet Mondial des Nations Unies pour la
Société de l'Information, Président de l'Académie Africaine des Langues, Ancien
Ministre de l'Education du Mali (1993-2000)
-
FMTS-WFSW - Case 404 - F-93514 MONTREUIL Cedex - Tél. (33) 1.48.18.81.75 - Fax.
(33) 1.48.18.80.03 - fmts@fmts.or - From: "Frederico Carvalho" fredc@itn.mces.pt et From: " André Jaeglé " <fmts@fmts.org>
Dimanche 24 octobre, camp militaire de
Souge, à 15 heures au Mémorial jusqu'à 16h30
En cette année du 60e anniversaire de la
Libération et du Conseil National de la Résistance, le comité a à cœur d'être
encore plus nombreux à honorer la mémoire de celles et ceux qui ont donné leur
vie pour la liberté et une société de progrès social - Article paru dans
l'Hebdomadaire "Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest " le Jeudi
30 Septembre 2004 - No 1562 - Abonnement 19,90 Euros pour l'année - Contact : nouvelles.SO@wanadoo.fr - Tél : 05.56.91.45.06 - Adresse : 15, Rue Furtado 33800 BORDEAUX
=====> Commémoration de Souge : Un bus
à disposition
Comme chaque année, l'Union Départementale
CGT participe aux cérémonies de la Commémoration des Fusillés de Souge. C'est
sur les lieux mêmes où sont tombés 300 résistants dans la lande désolée autour
des enceintes sacrées que l'UD-CGT appelle les démocrates de tous âges à venir
affirmer ce dimanche 24 octobre leur fidélité à un combat et à des sacrifices.
L'accueil des familles à l'entrée du Mémorial s'effectuera à partir de 14h45.
Les participants à cette journée du souvenir et d'action pour la Paix sont vivement
invités à emprunter le bus mis à leur disposition par l'UD-CGT selon
l'itinéraire suivant : Départ Mairie de Bègles - 13 h Place de la Liberté -
13h05 Poste de Bègles - 13h10 Barrière de Bègles - 13h15 Barrière de Toulouse -
13h20 Bourse du Travail - 13h30 Barrière St Médard - 13h45 Même itinéraire au
retour - Ce bus ne pourrait éventuellement être maintenu dans le futur que dans
la mesure où les places seraient toutes occupées. Nous espérons donc qu'un
nombre plus élevé de participants qu'à l'habitude comprendra la nécessité
d'utiliser le bus en question. - Article paru dans l'Hebdomadaire "Les
Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest " le Jeudi 7 octobre 2004 - No 1563
- Abonnement 19,90 Euros pour l'année - Contact : nouvelles.SO@wanadoo.fr - Tél : 05.56.91.45.06 - Adresse : 15, Rue Furtado 33800 BORDEAUX
*** L¹ircam Centre Pompidou à L¹Estaminet
d'Uzeste "L'ordinateur peut-il devenir artiste ?" : Marc Chemillier
s'explique sur la nature des travaux de recherche informatique menés par l'ircam,
avec la Compagnie Lubat. France Culture samedi 9 octobre (Science-Frictions,
12h-12h30),
*** "Preuves à l'appui - les mots à
l'oeuvre" Samedi 2 octobre la librairie bibliothèque de la maison de la
mémoire d'Uzeste a ré-ouvert ses portes grace à la solidarité des habitants
d'Uzeste et au soutien des auteurs, éditeurs, libraires... La mairie d'Uzeste
n'a toujours pas réagi aux actes de vandalisme commis le 21 septembre...
*** "Octobre bouge" Le
Lubathyscaphe-K en plongée juqu'au 31 octobre au Transartistic Café L'Estaminet
: Vive l'Amusique, Elena, Ma supplication, L'appariteur se déballe, Les
chercheurs d'art, Désir d'art désordre...
- renseignements et forum de discussion
poïélitique sur http://www.uzeste.com - Uzeste Musical, visage village des arts à l'¦uvre 4 rue Faza -
33730 Uzeste téléphone : 05 56 25 38 46 télécopie : 05 56 25 36 12 e-mail : uzeste.musical@uzeste.com - internet : http://www.uzeste.com - From: Compagnie Lubat <cie.lubat@uzeste.com>
Nouvelles vagues, le journal satirique
bordelais, a choisi la date du 13 octobre 2004, jour où commence le procès en
appel d'Alain Juppé, pour faire paraître un numéro spécial hors série de 52
pages intitulé " À Dieu Juppé ". Cet album, disponible en kiosque et
dans les principales librairies de Gironde au prix de 8 €, regroupe les
meilleurs articles et dessins consacrés au député-maire de Bordeaux publiés par
Nouvelles vagues entre 2001 et 2004, enrichi de nombreux inédits rattachés à
l'actualité récente d'Alain Juppé. " À Dieu Juppé " peut être
commandé directement au journal, au prix de 10 € (franco de port) : 103bis, rue
Marcel-Sembat - 33130 Bègles - nouvellesvagues@free.fr - 06 85 82 43 57 - From: "Nouvelles vagues" <nouvellesvagues@free.fr>
J'ai appris par la presse que les quatre
Universités Bordelaises avaient décidées de s'unifier en une seule!!! (ci joint
en doc attaché article Sud Ouest et les Echos)
Peut être certains d'entres vous étiez au
courant de ce projet??? Ou cette décision a t'elle été prise? Dans quel comité
restreint? Quand l'avis des enseignants des chercheurs, des ITA et des IATOS a
t'il été sollicité, dans quelles instances ou ils ont des représentants?
Fusionner pour quoi faire? Pour Quelle politique scientifique? Pour quelle
politique Universitaire? S'agit il d'émarger a une meilleur place dans le
classement des universités de Shanghai!!! Je suis élu pour ma part au Conseil
scientifique de Bx 2. Celui ci à ma connaissance n'a jamais été sollicité sur
cette question. Il y a vraiment un problème de démocratie dans nos
établissements Universitaires et aussi un problème de légitimité de nos Présidents
pourtant élus par les Conseils. Il est grand temps que les personnels
s'intéressent de plus près au fonctionnement de leurs établissements et fassent
entendre leurs voix. Je ne sais pas si cette décision est bonne ou mauvaise.
Pour qu'une politique soit bonne il faut qu'elle soit partagée par ceux qui
auront à la mettre en oeuvre. On a encore mis la charrue avant les boeufs ici
!!! Peut être ne suis qu'un vieil
utopiste qui crois encore que la démocratie a des vertus !!! Jusqu'a présent
personne ne m'a encore prouvé le contraire. Jacques Audin - From: Jacques Audin
<Jacques.Audin@umr5543.u-bordeaux2.fr>
Communiqué d'INDECOSA-CGT : Montreuil, le
12 octobre 2004 - Depuis la rentrée, le prix des carburants ne cesse de
grimper, accélérant du coup la baisse de pouvoir d'achat des ménages. Le pétrole brut atteint des sommets, avec plus
de 53 dollars le baril. Cette flambée n'est pas finie, puisque, au moins, on
estime que la répercussion réelle à la pompe, s'effectuera dans deux
semaines. Depuis quelques temps, nous
assistons à des mesures financières prises en faveur de certains professionnels,
et, comme souvent, rien pour les consommateurs qui font toujours les frais de
ces augmentations. Pourtant l'Etat
enregistre grâce à ces hausses, de fortes rentrées fiscales, mais ne semble pas
disposer à lâcher du lest. D'ailleurs, nous avions interpellé celui-ci en juin
et essuyé une fin de non recevoir en juillet.
De plus, nous sommes à la
mi-octobre, et les premiers froids
arrivent rapidement, ce qui pourrait être catastrophique pour de nombreux
ménages avec un fioul domestique payé près de 50 centimes d'euros du
litre. Dans un contexte comme celui
là, il est fort probable que le prix du
gaz suivra la même trajectoire. Cela aggraverait, une nouvelle fois, la spirale
de l'exclusion dans notre pays et les risques pour la vie humaine. Ainsi, INDECOSA-CGT demande, dès maintenant :
*Une baisse de l'ensemble des
carburants, pour les particuliers,
*La réactivation immédiate de la TIPP
flottante.
*La non-augmentation du gaz au 1er
novembre.
*La prise de mesures permettant l'accès au
meilleur prix du fioul domestique pour les particuliers. - Contact presse
: Arnaud FAUCON au 01.48.18.84.26 -
INDECOSA-CGT ASSOCIATION POUR L'INFORMATION ET LA DEFENSE DES CONSOMMATEURS
SALARIES 263, rue de Paris Case 2-2 -
93516 MONTREUIL CEDEX ( :
01.48.18.84.26. (
: 01.48.18.84.82. - E-mail : indecosa@cgt.fr - From: indecosa@cgt.fr
(label hors AGCS) Etats généraux Des collectivités
publiques contre l'Agcs, A l'initiative d'ATTAC et des collectivités déjà
déclarées " hors Agcs " Bobigny Seine-Saint-Denis France
=====> L'AGCS entend faire commerce de tout.
Accord cadre de l'OMC*, l'Accord Général
sur le Commerce des Services n'exclut a priori aucun secteur, ni aucun mode de
fourniture et appelle à un " ELEVATION PROGRESSIVE DES NIVEAUX DE
LIBERALISATION " par cycle de négociations [Y COMPRIS DANS LES DOMAINES DE
SANTE, D'EDUCATION, DE CULTURE, DE TRANSPORT, D'ENVIRONNEMENT, ETC. cela intervient après mais peut-être est-il
utile d'attirer l'attention dès le début ??]
Ses ARTICLES s'imposeront de JURE à tous les échelons : [PAR CES DERNIERS]" LES " MESURES " [LOIS, NORMES,
REGLEMENTS...] NE DOIVENT PAS CONSTITUER DES " OBSTACLES NON NECESSAIRES
AU COMMERCE DES SERVICES " NI ETRE " PLUS RIGOUREUSES QU'IL N'EST
NECESSAIRE POUR ASSURER LA QUALITE DU SERVICE " (article VI-4). CE SERA L'ORGANE DE REGLEMENT DES DIFFERENDS
DE L'OMC, ET NON LE GOUVERNEMENT, QUI DECIDERA DE CE QUI EST " NECESSAIRE
" OU NON. Les principes du libre
commerce ainsi généraliséS primerONT sur
tous les autres conventions internationales (Droits de l'Homme et de l'Enfant,
Genève, environnement, . . .) ou nationales (Droits sociaux, exception
culturelle, . . .) qui deviendraient caduques. L'Agcs n'épargnera donc, A
TERME, aucun domaine, ni aucune
collectivité publique ! Le 31 juillet dernier, le Conseil général de l'OMC
confirmait le 1er janvier 2006 comme échéance de l'application d'un premier
cycle de négociations. D'ici là, plusieurs réunions sur l'Agcs sont
programmées. Les services de l'eau, mais aussi de l'éducation et de la santé,
de la culture, sont plus ou moins visés.
Face à cela, il nous apparaît
? indispensable d'interpeller tous les
élus, à tous les échelons, sur la portée des négociations en cours,
? nécessaire d'exiger un révision du
mandat de la Commission européenne, négociateur unique, et un moratoire sur le
processus en cours,
? urgent de mobiliser les élus effectivement
attachés aux valeurs de solidarité et au principe d'égalité des chances, à la
notion de service public et aux libertés locales,
?utile de porter sur la place publique une
dynamique alternative avec les citoyens, les usagers, les personnels, les
associations, les syndicats, les
partenaires publics et privés, soucieux d'un développement humain et équilibré,
pour bloquer l'AGCS.
Santé, éducation, culture, environnement,
aménagement, transports, services sociaux, urbanisme, restauration scolaire,
patrimoine, formation professionnelle, etc. . . plus rien ne devrait-il
échapper au destin de marchandise ?
Quelle marge de manœuvre reste-il avec le
respect forcé des règles de l'Agcs ?
Les collectivités publiques sous tutelle
de l'OMC ?
Fera-t-on obligation aux collectivités
publiques de privatiser leurs services ?
Quel espace de liberté restera-t-il aux
élus et pouvoirs locaux ?
Le service public réduit à de simples
" missions dérogeant aux lois du marché généralisé " ?
Le marché peut-il être garant du bien
commun, du bien public ?
Quelle consistance des services d'intérêt
général, référence floue avancée par la Commission européenne, face aux
logiques libérales bien réelles via l'Agcs ?
Les cahiers des charges des marchés
publics devront-ils être épurés des clauses sociales ou environnementales,
" obstacles au commerce ",
pour être valables ?
*
Organisation Mondiale du Commerce AGCS : ATTENTION DANGERS ! =====> Un déni de démocratie
L'opacité des négociations en cours rend
difficile l'accès aux informations sur les choix et positions du négociateur
unique qu'est la Commission européenne pour les élus, et encore plus pour les
citoyens. Ses modalités interdisent aux élus " locaux ", y compris
les parlementaires, la possibilité d'en discuter le bien-fondé, et encore moins
aux populations. Les accords sont conçus comme définitifs et irréversibles :
tout retrait d'un Etat, MEME SI LES ELUS LE DECIDAIENT, le condamne à une " compensation
nécessaire " en faveur deS AUTRES MEMBRES QUI SE DECLARERAIENT "
AFFECTES ". L'AGCS est aussi
l'instrument de la limitation drastique de toute politique sociale et
économique décidées par les élus, quelque soit leur option politique par
ailleurs. Il manifeste un déni de démocratique locale, dont il contraint
l'exercice quotidien et rabougrit les champs , cantonnant les élus du peuples
dans un rôle de représentation purement symbolique. Ceux-ci seront donc priés
de ne plus s'occuper de ce qui les regarde !
=====> Un déni de service public
N'excluant que les services rendus "
ni sur une base commerciale (sur un prix), ni en concurrence avec un ou
plusieurs fournisseurs ", l'accord vise en définitive l'ensemble des
services publics, nationaux et locaux. Promouvant une libération progressive,
mais totale et définitive //////, la vocation de l'AGCS est donc de faire en
sorte que l'ensemble des services, soient rendus sur une base concurrentielle,
à quelque échelon que ce soit. Dès lors, toute autre considération autre que la
rentabilité financière ne sera plus tenable ou acceptable. La notion même de
service public serait vidée de son sens !
=====> Un déni de maîtrise publique
PUISQUE LES SUBVENTIONS SONT considérées
comme des " distorsions ", " TOUT MEMBRE QUI CONSIDERE QU'UNE SUBVENTION
ACCORDEE PAR UN AUTRE MEMBRE LUI EST PREJUDICIABLE " POURRA PORTER PLAINTE
CONTRE CE DERNIER DEVANT L'ORGANE DE REGLEMENT DE DIFFERENDS. Vouloir limiter,
voire supprimer les financements publics, c'est interdire toute intervention
politique et collective dans les domaines économiques, sociaux, sanitaires,
culturels et environnementaux.
Quid des associations ? Des structures
publiques de coopérations ?de la gratuité du prêt en bibliothèque ? De
l'application des quotients familiaux ?. . .
TOUS CES DOMAINES ET BIEN D'AUTRES ENCORE DEPENDRONT DU TRIBUNAL DE
L'OMC, PAS DES DECISIONS PRISES PAR LES ELUS. - From: Vilmont Maurice <mauricevilmont@yahoo.fr>
Condensé des rapports hebdomadaires issu
du "Palestinian Center for Human Rights" de Gaza (P.C.H.R.) - 4ème anniversaire du soulèvement
populaire en réponse à la provocation de SHARON le 28 septembre 2000 sur
l'esplanade des mosquées. Loin de diminuer en intensité l'occupant utilise F
16, hélicoptères de combat, bulldozers blindés, tanks et infanterie hautement
équipée en armes sophistiquées pour affronter la population civile au mépris
des accords internationaux et grâce à l'impuissance de la communauté
internationale de les faire appliquer - Bombardements et intrusions en terre
palestinienne. Attaques de civils et de leurs biens. - Vous pouvez recevoir ce
Bulletin sur demande auprès de Jacques Salles- Palestine 33 Tel & Fax : 05 56 62 05 78 - et voir le
site http://palestine33.free.fr - Ancien : http://palestine33.chez.tiscali.fr - From: "Jacques Salles" <jacques.salles@wanadoo.fr>
L'interview publiée aujourd'hui vendredi
par le quotidien israélien Haaretz (et dont des extraits sont parus cette
semaine) devrait faire réfléchir tous ceux qui, de bonne foi, croient le
gouvernement israélien lorsque, par exemple, il explique que l'opération "
Jours de repentir " n'a été lancée le 28 septembre que pour répliquer à
des tirs de roquettes palestiniens sur la ville de Sdérot, qui avaient tué deux
enfants israéliens. L'interviewé a pour nom Dov Weisglass. Il n'est autre que
l'un des principaux conseillers d'Ariel Sharon et l'un des initiateurs du plan
de désengagement de Gaza, l'une des clés de la stratégie du premier ministre,
l'autre étant la construction du fameux mur dit " de protection " en
Cisjordanie. L'ensemble scellant l'occupation israélienne dans les territoires
palestiniens. Revenant sur le fameux plan de désengagement de la bande de Gaza,
l'homme explique tranquillement : " La signification de notre plan de
désengagement est le gel du processus de paix. Cela fournit le formol
nécessaire pour qu'il n'y ait pas de processus politique avec les Palestiniens.
" Il ajoute que la persistance des violences palestiniennes doit être
tenue pour responsable de l'absence de progrès diplomatiques dans la mise en
oeuvre de la " feuille de route ", plan de paix prévoyant la création
d'un État palestinien en 2005 et supervisé par le " quartet "
(États-Unis, Union européenne, Russie et ONU).
=====> empêcher la création d'un État
palestinien
Dans l'interview accordée à Haaretz,
Weisglass estime que " quand vous gelez le processus, vous empêchez la
création d'un État palestinien, vous évitez toute discussion sur les réfugiés,
les frontières et Jérusalem (...). Effectivement, cet ensemble appelé État
palestinien, avec tout ce que cela suppose, a été supprimé indéfiniment de
notre calendrier. Et tout cela a été obtenu avec (...) une bénédiction
présidentielle et la ratification par les deux chambres du Congrès ",
insiste-t-il, en référence au soutien apporté en avril par le président
états-unien George W. Bush au plan de retrait de Gaza et l'accord donné pour
que les frontières ne tiennent plus compte de celles de 1967 comme le prévoient
pourtant les résolutions internationales, les accords d'Oslo et même la "
feuille de route ". Israël est ainsi " autorisé " à conserver de
vastes implantations juives en Cisjordanie. " Sur 240 000 colons, 190 000
ne seront pas déplacés ", observe Weisglass. Il ajoute : " Avec la
lecture que les Américains ont faite de la situation, la faute est retombée sur
les Palestiniens, pas sur nous. " Si on comprend bien, le plan unilatéral
israélien de retrait de la bande de Gaza a pour but d'empêcher indéfiniment, avec
l'accord des États-Unis, la création d'un État palestinien. Mais Weisglass va
plus loin en expliquant pourquoi un tel plan a été échafaudé. " À la fin
de l'année 2003, nous avons compris que tout était figé (...). Le temps n'était
pas de notre côté. Il y avait une érosion internationale, une érosion interne.
D'un point de vue intérieur, dans le même temps, tout était en train d'éclater.
L'économie stagnait et l'initiative de Genève (du nom du plan informel élaboré
notamment par Yossi Beïlin et Yasser Abed Rabbo) gagnait un soutien de plus en
plus important. Nous recevions des lettres d'officiers, de pilotes, de
commandos (refusant de servir dans les territoires occupés - NDLR). Il ne
s'agissait pas de gosses bizarres avec des queues de cheval vertes, un anneau
dans le nez et dégageant une forte odeur d'herbe. Il s'agissait de gens comme
Spector (du nom d'Yiftah Spector, pilote renommé qui a signé la lettre de refus
- NDLR). C'était vraiment les meilleurs de nos jeunes gens. "
=====> Pas de négociations avec les
Palestiniens
Gêné aux entournures par de telles
déclarations, forcé de ne pas désavouer Colin Powell qui a déclaré aux
journalistes que les États-Unis croyaient que Sharon était toujours attaché au
plan de paix, le premier ministre israélien a réaffirmé l'engagement d'Israël
en faveur de la " feuille de route ". " C'est le seul projet
permettant de progresser vers un accord politique durable avec les Palestiniens
", a-t-il estimé dans un communiqué. " Mais en l'absence de partenaires
palestiniens, nous avons amorcé le désengagement (...) afin d'améliorer la
capacité d'Israël à défendre ses citoyens. " Il y a quelques semaines,
Sharon avait pourtant lui-même dit qu'une fois le désengagement unilatéral
opéré, la question palestinienne ne se poserait plus de sitôt. Le mois dernier,
il avait même reconnu qu'Israël n'adhérait plus à la " feuille de route
". C'est dire si les précisions de Weisglass sur Radio-Israël, affirmant
qu'il n'avait pas voulu dire qu'Israël ne négocierait jamais avec les
Palestiniens, mais que ceux-ci devaient auparavant agir contre le terrorisme,
n'ont convaincu personne. Et surtout pas les Palestiniens. " Je pense
qu'il a révélé les véritables intentions de Sharon. Nous avions dit au
"quartet" il y a huit mois que le projet de retrait de Gaza avait
pour but d'affaiblir sa feuille de route ", a déclaré le ministre
palestinien Saëb Erekat. De son côté, le ministre palestinien des Affaires
étrangères, Nabil Chaath, a estimé que le conseiller avait révélé les véritables
intentions d'Israël. " Weisglass affirme que les Américains le soutiennent
et j'aimerais entendre la réponse américaine sur ce point. "
=====> Plus de 80 Palestiniens
massacrés
Les déclarations du conseiller de Sharon
mettent évidemment dans l'embarras le Parti travailliste et surtout Shimon
Peres, ardent défenseur d'une participation au gouvernement de Sharon dans la
perspective du désengagement de Gaza, présenté comme un pas positif. "
Nous ne connaîtrons pas la tranquillité et la sécurité tant qu'il n'y aura pas
la paix ", a-t-il dit. À l'évidence, le plan de désengagement ne
s'engouffre pas dans cette voie. Mais les déclarations de Weisglass, si elles
ont le mérite de la clarté, pourraient s'adresser aux adversaires de Sharon au
sein du Likoud et à l'extrême droite israélienne, farouchement opposés à la
moindre restitution de terre aux Palestiniens. Le premier ministre n'a, en
effet, plus de majorité au Parlement. La Knesset doit faire sa rentrée la
semaine prochaine et votera sur le retrait de la bande de Gaza dans les mois à
venir. En attendant, les opérations militaires se poursuivent depuis une
semaine dans la bande de Gaza. Près de cent Palestiniens ont été tués, des
dizaines d'autres sont emprisonnés. Sans la mise en place d'une force de protection
internationale du peuple palestinien, des centaines de civils risquent de
mourir dans les prochains mois car ce scénario peut se répéter à l'infini.
C'est ce qu'explique, en filigrane, le conseiller de Sharon, qui n'est pas, que
l'on sache, un ennemi d'Israël. Pierre Barbancey - Article paru dans l'édition
du 8 octobre 2004. - Voir le site : http://www.humanite.fr et le site des Amis de l'Humanité : http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue Jean JAURES 93528 Saint Denis Cedex tél. 01 49 22 74
17 fax: 01 49 22 74 00
*) PROCHE-ORIENT - Déclaration. Les
députés communistes s'adressent au gouvernement.
Lors de la séance de questions au
gouvernement à l'Assemblée nationale française, la députée Muguette Jacquaint a
fait, au nom du groupe communiste, à propos de la Palestine, une déclaration
dont nous publions ici de larges extraits : " Le nord de la bande de Gaza,
qui vit depuis plusieurs jours sous le feu des chars de l'armée israélienne,
est coupée du monde. Le sud a déjà été victime de ce type d'intervention. Sans
oublier ce qui se passe dans différentes villes de Cisjordanie, la détresse
quotidienne des milliers de Palestiniens qui se heurtent dans leur vie au mur
entravant leurs moindres mouvements, le sort des quelque 7 000 prisonniers.
Nous savons tous ce qui se passe, nous sommes informés [...]. Aujourd'hui, nous
devons dire au peuple palestinien, qui a le droit à son autodétermination, que
nous sommes à ses côtés, tout comme nous sommes aux côtés du peuple israélien
qui a aussi besoin de vivre en sécurité et en paix. Face à cette situation
alarmante, l'Europe doit prendre ses responsabilités et assumer son rôle ; la
France doit aussi être à l'initiative [...]. Le peuple palestinien, sous
occupation, doit bénéficier de l'application de la 4e convention de Genève. La
France, comme de nombreux pays de l'Union européenne, se doit d'exiger que
cette convention de protection des populations civiles soit appliquée. "
Article paru dans l'édition du 8 octobre 2004. - Voir le site : http://www.humanite.fr et le site des Amis de l'Humanité : http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue Jean JAURES 93528 Saint Denis Cedex tél. 01 49 22 74
17 fax: 01 49 22 74 00
=====> LIBERTE pour MARWAN BARGHOUTI et
les 7500 prisonniers palestiniens
La Fête de l'Humanité 2004 a été
l'occasion pour engager une grande campagne de solidarité pour obtenir la
libération du dirigeant palestinien MARWAN BARGHOUTI. Une carte pétition a été
éditée. Vous pouvez vous en procurer au siége du PCF33 15, Rue Furtado à
Bordeaux. Texte de la pétition :
Son crime : résister à l'occupation
Dirigeant, député palestinien, Marwan
Barghouti est également responsable de l'Association Palestine/France du
Parlement de son pays. Il a été enlevé et condamné arbitrairement à 5 fois la
perpétuité plus 40 ans. Nous exigeons sa libération comme nous l'exigeons pour
les 7500 prisonniers politiques palestiniens. - Article paru dans
l'Hebdomadaire "Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest " le Jeudi
23 Septembre 2004 - No 1561 - Abonnement 19,90 Euros pour l'année - Contact : nouvelles.SO@wanadoo.fr - Tél : 05.56.91.45.06 - Adresse : 15, Rue Furtado 33800 BORDEAUX
Bordeaux, le 29 septembre 2004. Hier,
c'était l'audience de la Cours administrative d'Appel sur recours de l'UD CGT
de la Gironde et du Conseil général. En 2000, le Tribunal administratif de
Bordeaux donnait raison aux attaques solidairement engagées par le Préfet et un
dénommé PICOTIN, élu de Droite, pour supprimer une subvention de 6 098 € du
Conseil général attribuée à l'Union départementale CGT. La Cour d'Appel qui
vient de se réunir en audience publique a entendu le Commissaire du
gouvernement. Manifestement gêné sur son argumentation précédente, il a malgré
tout maintenu son attaque contre la CGT en utilisant de nouveaux et curieux
arguments. Ces arguments, purement politiques, le conduisent parfois à se
contredire. D'une part, il confirme que : " Le Conseil d'Etat a toujours
laissé la liberté aux collectivités locales pour les subventions aux
organisations syndicales, sous réserve de deux conditions pour en vérifier la
légalité, à savoir : 1) qu'elles aient un objet d'intérêt local non lucratif ne
servant pas d'intérêts privés, 2) qu'elles présentent un intérêt public ".
D'autre part, a t-il poursuivi, " compte-tenu que l'UD CGT n'apporte pas
d'utilité sociale, ne verse pas d'aides sociales... et que le Conseil général
n'a pas motivé sa décision, la subvention à la CGT est illégale ". Me
Doriane DUPUY, l'avocate pour la CGT, a précisé devant la Cour d'Appel "
qu'il était inacceptable de remettre en cause la notion d'intérêt public,
économique et social d'un syndicat. Les syndicats ont toujours bénéficié de
subventions. Le Préfet a une attitude paradoxale ". Soyons clairs, cette
position du pouvoir politique contre l'UD CGT de la Gironde remet en cause la
reconnaissance des organisations syndicales, " leur rôle et leur mission
d'intérêt public départemental d'ordre économique et social au service du monde
du travail et des populations " telles qu'elles sont définies. C'est
inacceptable ! Si cette position politique contre la CGT en Gironde est
maintenue, cela pourrait remettre en cause nos rapports avec la Préfecture et
les Pouvoirs publics. L'UD CGT Gironde, en désignant près de 600 représentants
syndicaux pour siéger hors des entreprises dans 150 organismes publics,
paritaires, commissions préfectorales ou de collectivités locales, ne pourra
pas longtemps se voir attaquée de la sorte sur le fondement même de son rôle.
Dans cette affaire, depuis le début, la Préfecture a engagé toutes ses forces
pour peser contre la 1ère organisation syndicale qu'est la CGT, y compris en
fournissant des contre-vérités évidentes. Le Préfet argumente : " La CGT
ne joue aucun rôle social et économique départemental et ne répond à aucun
intérêt public car son activité ne s'exerce que dans les entreprises ". De
plus, depuis 1993, tous les Préfets successifs de la Gironde se sont attaqués à
la CGT puisque, en 1993, le Préfet a menacé les communes qui attribuaient
légalement des subventions aux Unions locales CGT et, en 1998, il s'attaque à
l'Union départementale CGT (et rien qu'à elle). Cette attitude de la Préfecture
de la Gironde est unique en France. Elle doit cesser ! Le Préfet va devoir
s'expliquer pour motiver ses attaques visant la CGT du département. Contact UD CGT : 06 30 48 46 60 - From:
<ud33@cgt.fr>
À l'occasion de son dixième anniversaire,
Le Passant Ordinaire publie les deux premiers ouvrages de sa nouvelle
collection consacrée à la littérature contemporaine. Avec Récifs, les Éditions
du Passant souhaitent explorer l'ordinaire en confrontant dans un même espace
la fiction et le document, le politique et l'imaginaire. Prolongeant les
approches littéraires de la revue, la collection Récifs propose des textes qui
questionnent également les modes narratifs, tant sur le plan stylistique que
graphique.
=====> collection Récifs : Cette
nouvelle collection accueillera des textes résolument contemporains, tant dans
leur forme graphique et stylistique que dans leur contenu, qui enquêtent sur le
sens de l'ordinaire en mettant des mots là où il n'y en a pas, en faisant
parler les sans-voix, en allant chercher l'ailleurs des singuliers, des vies,
des idées et des mondes. Ces textes questionneront aussi les différents modes
narratifs, pourront à l'occasion se saisir du reportage et autres jeux avec le
réel en utilisant par exemple la photographie, la cartographie ou encore des
coupures de presse, etc.
=====> Sans domicile fixe Guillaume le
Blanc
Editions du Passant, collection Récifs
ACHETER CET OUVRAGE
ISBN : 2-912636-23-X
Prix : 19,7 € TTC
232 pages
Ce roman se comprend comme une écriture à
plusieurs voix qui a pour objet l'Europe selon ses pôles cardinaux, d'Ouest en
Est, mais aussi du Sud vers le Nord. Il s'agit d'un livre d'errance
d'aujourd'hui, avec comme toile de fond Sangatte, les populations réfugiées, les
immigrés. Parmi toutes ces personnes, quatre assurent la narration du récit :
Jean-Jacques qui se rend à Sangatte pour écrire les histoires de ces Européens
sans papiers, Emile que l'on découvre à l'hôpital de Nantes au début du récit
et qui part vers Brest-Litovsk à la recherche de ses origines, désireux d'y
retrouver Sveva à laquelle il a fixé un hypothétique rendez-vous rue Eisenstein
; Sveva qui se laisse prendre au jeu d'Emile et Kashia, serveuse au café
Nataly's à Varsovie qui rêve de changer de vie, de faire elle aussi une ruée
vers l'Ouest, malgré son père, son fils, son mari. Ces histoires sont menées en
parallèles, elles se télescopent parfois et dessinent avec d'autres portraits
plus fugitifs, une carte sensible de l'Europe, construisant en un sens un roman
européen écrit du côté des pauvres, des exclus, des sans-histoires
=====> La Base - Rapport d'enquête sur
un point de déséquilibre majeur en Haute Mer Hugues Jallon - Editions du
Passant, collection Récifs
ISBN : 2-912636-20-5
Prix : 13 € TTC
115 pages
Au début, il y a Rough Towers, une
ancienne plate-forme militaire, une masse de métal sur de l'eau salée, dans
l'estuaire de la Tamise, en Mer du Nord. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale,
un ancien officier de l'armée britannique en " prend possession " et
y installe sa famille. En 1967, il proclame unilatéralement l'"
indépendance " de la plate-forme, et s'invente les attributs (passeports,
timbres, drapeau, constitution, etc.) d'un " État " souverain,
pompeusement dénommée Principalty of Sealand. S'ensuivent nombre démêlés avec
les autorités britanniques : saisie des batterie de canons (Bates avait été
tenté de l'utiliser pour défendre Rough Towers contre les autorités britanniques)
et procédures judiciaires interminables. Au terme de l'un d'entre elles, la
justice reconnaît implicitement la souveraineté de la principauté : Rough
Towers se situant au delà de la limite des eaux territoriales, ses résidents -
Bates et à sa famille - ne sont pas tenus d'acquitter de contribution sociale
pour les périodes de séjour sur la plate-forme. Rough Towers a servi
successivement de base pour un certain nombre d'activités : radio pirate (radio
Essex) dans les années 1960 et 1970 ; immatriculation de sociétés de commerce
international (allemandes et autrichiennes), vocation naturelle du off shore ;
la dernière en date : une association avec une entreprise californienne, Heaven
Co, pour transformer Rough Towers en banque de données informatique off shore
(les deux piliers de la plate-forme accueilleraient tout le hardware). La Base
explore une zone de réalité mal déterminée où il est question de finance et de
droit, d'Etats pirates et d'îles fantômes, du désir d'échapper au monde connu
et à ses territoires officiellement clos. Il y est question de la souveraineté
des groupes humains et des formes secrètes, fantasques, violentes, que prennent
leurs dérives politiques et affectives
-
From: "Thomas Lacoste" <passant.ordinaire@wanadoo.fr>
Pour la défense des services rendus aux
usagers, Pour la défense des personnels, Pour la défense des services publics -
La fermeture de ce centre est envisagée par la direction départementale sous
prétexte de " réorganisation ", de " modernisation " (comme
partout et toujours quand on veut casser un service public) ! En réalité, on
s'apprête : - à supprimer des emplois
(5600 suppressions sont prévues au niveau national, pour les caisses
primaires). C'est cela " faire des économies " pour le gouvernement,
et il y a trop de fonctionnaires et assimilés n'est-ce pas ?!! - à supprimer
tout ce qui est jugé insuffisamment rentable, pour faciliter les
privatisations, tant souhaitées par le libéralisme - à supprimer le service
rendu aux usagers et la proximité à laquelle ils ont droit. Pourtant, ce centre
de Sécurité Sociale du Pont de La Maye, au cœur de Villenave et à proximité de
Sarcignan, rend des services importants dans les conseils, la constitution et
la rapidité de traitement des dossiers
(CMU, indemnités journalières, arrêts de travail, etc. etc.), pour toute la
population, notamment les plus fragilisés par la politique du
gouvernement. La proximité de ce service
public, la compétence professionnelle et relationnelle des personnels
permettent l'écoute, l'analyse et l'aide personnalisée dans les dossiers
complexes. On veut supprimer cette proximité, ces relations humaines, au profit
d'une gestion centralisée. Avec
Villenave d'Ornon, on veut fermer aussi les centres de Bègles, Talence, Caudéran, Saint-Médard en
Jalles. Faudrait-il aller à Bordeaux ? Déjà, il y a 4 ou 5 ans, le paiement au
guichet avait été supprimé. Puis, a été supprimée la possibilité d'acomptes
pour les plus démunis. Il faut arrêter la casse des services publics. Il faut
arrêter la casse de la Sécurité Sociale. Car c'est bien de cela qu'il s'agit
avec la réforme Douste-Blazy. Franchise
de 1€ (et demain 2, 3... 5€ ?). Hausse du forfait hospitalier. Hausse de la CSG
pour les salariés et les retraités. Mais pour les entreprises une cotisation
augmentée de 0,03% !! Le gouvernement fait entrer dans la Sécu les assurances
privées qui diront leurs mots pour les taux de remboursement !! C'est toute la
protection sociale et la santé qui sont livrés aux assurances et à l'industrie
pharmaceutique. C'est une catastrophe prévisible en matière de santé et de
justice sociale, une remise en cause des principes essentiels. Parce qu'il est
possible de faire autrement, Continuons la bataille de la Sécu. Une rencontre
du conseiller municipal communiste avec des employés et le syndicat CGT, qui
propose une pétition, a permis de constater une volonté commune de développer
l'action pour la défense du service public, des usagers et des personnels.
Empêchons la fermeture du Centre de Sécurité Sociale de Villenave d'Ornon.
Demandons le maintien du Centre et de tout son personnel - Signons la pétition.
PCF Section de Villenave d'Ornon - From: "jean-claude.laulan" <jean-claude.laulan@wanadoo.fr>
Le débat sur le projet de constitution
européenne atteint des sommets d'hypocrisie. On nous avait annoncé, il y a
trois ans, que cette constitution marquerait une sorte de point d'aboutissement
de la construction européenne, qu'elle consacrerait, en somme, son entrée dans
un âge démocratique. On nous dit, aujourd'hui, que ce n'est qu'une étape, un
simple règlement intérieur, un traité supplémentaire, et l'on se prévaut de
l'absence de recul, et de quelques supposées avancées, pour extorquer un
soutien populaire à ce texte dont on rappelle, à titre d'ultime argument, qu'il
s'agit tout de même d'une constitution. Le discours que l'on nous tient a
quelque chose de surréaliste : " Ce n'est qu'un projet de traité, mais
c'est aussi une constitution ; certes, le résultat n'est pas terrible, mais
c'est tout de même historique. " De la sorte, le texte en question, traité
inoffensif et constitution historique, échappe à toute critique. Si l'on lui
reproche d'être une constitution, donc de s'inscrire dans la durée, on nous
répondra que ce n'est qu'un traité provisoire. Si l'on moque un énième traité,
on saluera, pour notre édification, l'événement historique qu'il constitue.
Ainsi va le débat démocratique en France. Je ne reviendrai pas sur le principal
argument " de fond " mobilisé par les défenseurs du projet de
constitution européenne : " Lisez-le, et vous verrez qu'il ne comporte
aucun recul, et même quelques avancées ! " C'est un argument d'épicier. Comme
le remarquent quelques syndicalistes qui n'ont pas perdu leur esprit critique
dans les multiples instances asthéniques sises à Bruxelles, ce texte est en
réalité porteur de reculs sociaux potentiellement dramatiques, dans la mesure
où, consacrant le système de pouvoir communautaire et ses politiques libérales,
il ne prévoit rien, aucun système de solidarité, qui puisse empêcher le dumping
social des nouveaux pays adhérents de menacer les droits sociaux actuellement
garantis. Ce n'est pas un hasard : la finalité du texte est libérale. Je
souligne d'ailleurs que ce problème dépasse largement l'Europe. C'est la
logique même de la mondialisation libérale - à laquelle le projet de traité se
soumet entièrement - qui est en cause. Jacques Chirac, dès qu'il quitte le sol
européen, où il recueille d'ailleurs bien peu de soutiens, n'est pas loin de le
comprendre. Laurent Fabius avait donc raison de lier la question du projet de
constitution européenne à celle des délocalisations. Les choeurs de la pensée
unique se sont déchaînés : " Une constitution n'a pas à s'occuper des
délocalisations ! " Or prétendre que le projet de constitution européenne
n'est qu'une constitution, c'est-à-dire qu'un contenant sans contenu, est un
gros mensonge. Dans la construction européenne, contenant et contenu ne se
dissocient pas. L'Europe est un processus qui a permis à une oligarchie de
fabriquer du droit et d'imposer ses orientations de politique économique. C'est
ce que la constitution européenne, d'ailleurs, entend consacrer pour des
décennies. Le rouleau compresseur est donc en marche. L'engrenage risque
d'aboutir au résultat recherché : rendre intouchable un nouveau pouvoir, celui
d'une oligarchie qui, méprisant les peuples et les nations, s'est donnée par
l'Europe son propre horizon politique. C'est pourquoi, puisqu'il est encore
temps, je réclame une pause de la construction européenne. Pour les tenants de
l'Europe pour l'Europe, toute pause est assimilée à un " blocage ",
pour reprendre une expression de Cohn-Bendit. Curieuse conception du débat démocratique
! Pourquoi nous interdirions-nous, collectivement, de débattre de l'Europe et,
d'abord, d'évaluer ses apports et ses reculs en termes de démocratie politique
et de progrès socio-économique ? Pourquoi, au nom de quels principes, serait-il
impossible de discuter sereinement de l'Europe et de la France ? Il y a,
peut-être, une raison à cela. L'Europe ne peut exister qu'en étant un
processus. Elle n'a aucunement effacé la nation, qui demeure le lieu du débat
démocratique. Le discours de l'Europe pour l'Europe a précisément pour objectif
de contourner les contraintes du débat démocratique national. Le tort de
Laurent Fabius, sa grande faute, est d'avoir rappelé qu'en tant que dirigeant
politique aspirant à exercer des responsabilités, il avait des comptes à rendre
aux Français. La véritable source du lynchage médiatique dont il fait l'objet,
un lynchage savamment orchestré (on mobilise, actuellement, ses anciens
collaborateurs devenus patrons : tout un symbole !), est là : en rappelant ses
obligations de dirigeant politique national, Fabius a involontairement attiré
l'attention sur l'absence totale, au niveau européen, d'espace public de débat
et de vie démocratique. Je suis persuadé qu'un " non " aurait cette
vertu d'obliger nos dirigeants à se remettre en cause. Il devra être
l'occasion, qui plus est, de répondre à un certain nombre de questions. La
politique économique imposée par l'Europe est-elle adaptée à la mondialisation
et à la situation de ses pays membres ? Un rapport récent de l'OCDE ainsi que des
nombreux travaux d'économistes incitent à penser que cette question mérite
d'être étudiée de près. De même, le système de pouvoir qui s'est constitué,
construction européenne aidant, peut-il être appréhendé par les populations ?
N'échappe-t-il pas structurellement à toute compréhension politique ? Autre
élément à mettre en débat : le discours européiste ne sape-t-il pas, par son
incapacité à accepter la moindre critique, les fondements mêmes de nos sociétés
démocratiques ? Dans une telle perspective, chacun comprendra bien que la
question de savoir si en rester au traité de Nice est une bonne ou une mauvaise
chose a quelque chose de dérisoire ; cette question concerne des enjeux de
pouvoirs qui ne passionnent guère que les élites bruxelloises. Les peuples,
eux, attendent un sursaut. Un sursaut contre la fatalité, contre la fuite des
dirigeants politiques devant leurs responsabilités, contre la politique du
chien crevé au fil de l'eau que dénonçait jadis Jacques Chirac. Le " non
" au projet de constitution européenne - projet qui synthétise, en
dernière analyse, toute l'oeuvre accomplie ces dernières années par des élites
oublieuses de la démocratie et des nations - peut créer un tel sursaut.
L'occasion doit être saisie : elle ne se représentera pas. Article paru dans
l'édition du 8 octobre 2004. - Voir le site : http://www.humanite.fr et le site des Amis de l'Humanité : http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue Jean JAURES 93528 Saint Denis Cedex tél. 01 49 22 74 17
fax: 01 49 22 74 00
Après avoir mené pendant plusieurs mois
une vaste campagne d'explication, en France et en Europe, pour démonter les
mécanismes et le contenu du projet de traité constitutionnel européen,
l'association ATTAC entend aujourd'hui aller plus loin. Face à la menace d'une
peine incompressible de cinquante ans de néolibéralisme que nous promet ce
traité s'il entrait en application, la mobilisation doit s'amplifier. C'est
pour décider de ses prochaines étapes que l'association va consulter ses
adhérents : un vote par correspondance sera organisé, du 15 novembre au 6
décembre, les résultats étant proclamés lors de l'assemblée générale, à
Saint-Denis, le 11 décembre. Deux questions sont soumises aux adhérents d'ATTAC
: 1. Êtes-vous favorable à la ratification du traité constitutionnel ? 2.
Souhaitez-vous qu'ATTAC donne des indications de vote ? On pourrait se demander
pourquoi ATTAC appelle ses adhérents à se prononcer sur le traité, alors que
l'association l'a clairement condamné, notamment dans le document qui présente
ses 21 exigences. La raison est simple. ATTAC est une association d'une grande
diversité, que nous considérons, d'ailleurs, comme une richesse. Certains
adhérents, à titre individuel ou en tant qu'organisation (plus de 1 000
organisations sont membres d'ATTAC : des associations, des entreprises et des
coopératives, des collectivités locales, des syndicats...), sont favorables au
traité ou ne souhaitent pas se prononcer. Fallait-il " passer en force
" et imposer une position prise seulement par le conseil d'administration
? Comme ATTAC respecte tous ses adhérents et rejette les comportements
sectaires et la stigmatisation de tel ou tel, la consultation de tous les
adhérents est apparue nécessaire afin de donner la légitimité maximale à la
position de l'association. On pourrait également se demander s'il est bien dans
la vocation d'une association, non pas de donner une consigne, mais une "
indication " de vote. Autrement dit, le fait qu'ATTAC " indique
" éventuellement qu'elle se prononce au moment du référendum nîne-t-il pas
le risque d'un changement de nature de l'association ? La direction de
l'association, c'est-à-dire son conseil d'administration, pour décider de cette
consultation, a pris en considération les arguments suivants : À situation
exceptionnelle, moyens exceptionnels. Ce traité est un condensé chimiquement
pur de l'idéologie néolibérale qui vise à empêcher la mise en oeuvre de toute
politique alternative menée à l'échelle européenne comme dans chaque pays de
l'Union. Face à la menace, tout doit être entrepris, y compris l'utilisation du
bulletin de vote. Le référendum est un des outils de la démocratie
participative, pour laquelle ATTAC lutte de façon permanente. Comme d'autres
organisations, nous avons demandé au président de la République qu'il organise
ce référendum. Une fois ce dernier obtenu, il serait paradoxal de rester muet
sur ses enjeux. Un référendum n'est pas une élection où il s'agit d'élire des
candidats ou de soutenir des partis. Il s'agit simplement de répondre à une
question qui peut d'ailleurs concerner l'échelon national ou local. Les lois de
décentralisation prévoient des possibilités d'organisation de référendums
locaux. De tels référendums pourront donc s'organiser, par exemple dans un
département, pour interdire les essais d'OGM en plein champ. Après avoir lutté
comme nous l'avons fait contre ces essais d'OGM, resterions-nous silencieux si
de tels référendums se tenaient ? Lors
des référendums qui ont eu lieu dans le passé, de nombreuses associations et
syndicats ont donné une consigne ou une indication de vote. Cette attitude les
a-t-elle fait changer de nature ? Il faut éviter de donner l'impression de
l'hypocrisie et de l'impuissance. On ne peut pas combattre ce traité comme nous
l'avons fait et, au moment du choix, rester dans notre tour d'ivoire, l'arme au
pied, regardant de haut ceux qui " mouilleront la chemise " pour
obtenir un résultat concret et, peut-être, une victoire. ATTAC est certes une
association d'éducation populaire, mais elle est aussi tournée vers l'action.
En l'occurrence, l'action c'est le vote ! Il ne s'agit pas pour ATTAC de dire
aux citoyens comment ils doivent voter, mais de leur dire ce que nous allons
faire : mettre tout en oeuvre pour rejeter le traité constitutionnel européen.
Ce référendum permettra de répondre à une question qui n'est pas posée : la
question néolibérale. Ne nous y trompons pas, et ne faisons pas intervenir de
faux arguments de politique intérieure - de la politique politicienne -, il
s'agira en vérité de dire " oui " ou " non " au
néolibéralisme. Et nous pouvons gagner ! Article paru dans l'édition du 8
octobre 2004. - Voir le site : http://www.humanite.fr et le site des Amis de l'Humanité : http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue Jean JAURES 93528 Saint Denis Cedex tél. 01 49 22 74
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La construction de l'Europe, projet porté
par la génération qui a combattu le nazisme, s'est formulée sur le rejet de la
guerre, dans un continent qui porte encore les stigmates de siècles de
conflits. L'esprit qui présida à sa naissance était imprégné de cet
internationalisme qui a jeté les bases de l'ONU. Le rêve de l'Europe est un
rêve de paix, un acte antinationaliste et antifasciste. Les sondages montrent
que la paix reste en tête du désir d'Europe des citoyens du continent. La
constitution dont les gouvernements des Vingt-Cinq entendent la doter peut-elle
donner corps à ce rêve de paix ? Pour ce qui est de l'esprit, les rédacteurs
n'ont pas jugé bon d'appuyer leur texte sur une dynamique qui ferait de la paix
la " culture " de l'Europe des Vingt-Cinq. Si l'on y proclame que
" l'Union a pour but de promouvoir la paix, ses valeurs et le bien-être de
ses peuples ", la mise en oeuvre d'un tel objectif n'est concrètement
réalisée nulle part. Par contre, les volets politiques, sociaux et économiques
dûment développés dessinent une société de concurrence accrue, de moindre
solidarité, où les lieux de décisions s'éloignent encore un peu de la maîtrise
des peuples. Concernant les articles relatifs à la politique extérieure de
sécurité, les rédacteurs ont joué de compromis. D'un côté le texte affirme
l'objectif de " préserver la paix, prévenir les conflits et renforcer la
sécurité internationale, conformément aux buts et aux principes de la charte
des Nations unies, ainsi qu'aux principes de l'acte final de Helsinki et aux
objectifs de la charte de Paris ", et dans le même temps " la
politique de l'Union n'affecte pas le caractère spécifique de la politique de
sécurité et de défense de certains États membres, elle respecte les obligations
découlant du traité de l'Atlantique Nord pour certains États membres qui considèrent
que leur défense commune est réalisée dans le cadre de l'Organisation du traité
de l'Atlantique Nord et elle est compatible avec la politique commune de
sécurité et de défense arrêtée dans ce cadre ". En se privant de rompre
avec la logique de bloc militaire, en n'affirmant pas clairement la prééminence
des Nations unies, de son organisation régionale l'OSCE et du droit
international, la constitution ancre l'Europe à l'OTAN et à une vision
militariste de la sécurité incompatible avec les nécessités d'aujourd'hui : il
n'y a pas de solutions militaires aux conflits, au terrorisme et à la violence.
La recommandation faite aux États membres de " s'engager à améliorer leurs
capacités militaires " laboure le même vieux sillon du " si tu veux
la paix prépare la guerre " et encourage les fusions dans l'industrie
militaire, assorties de privatisations là où - comme en France - existe encore
un contrôle public sur ces industries. Or rien n'est plus loin d'une
marchandise banale qu'un char ou un missile. Le sens de la paix voudrait au
contraire que l'on réglemente drastiquement la fabrication et le commerce des
armes. À ce sujet, nul engagement politique en faveur du désarmement. La patate
chaude de l'arme nucléaire n'étant pas mentionnée, une question se pose : les
bombes atomiques des deux Européens (France et Grande-Bretagne) font-elles
partie des " capacités opérationnelles de l'Union " ? En ce cas,
c'est une atteinte de plus au traité de non-prolifération. L'Europe, en
construisant un espace pacifique entre les ennemis d'hier, a démontré que les
guerres, loin d'être inéluctables, peuvent se prévenir en établissant des
rapports d'égalité, de coopération et de démocratie entre les peuples. Le
libéralisme économique, le dogme des marchés, fragilise cet espace de paix,
mais cette expérience à 6, 12, 15 puis 25 pays peut nous inspirer pour voir
loin : un monde sans guerre, un monde capable de relever les défis du siècle,
misère et injustices, maladie, ignorance, préservation des ressources et des
cultures. Face à un monde dominé aujourd'hui par les prétentions hégémoniques
des États-Unis, une grande attente se fait jour à l'égard de l'Europe, souvent
considérée comme la seule entité capable d'imposer d'autres choix. La
constitution n'a ni vision ni projet pour ouvrir cette nouvelle ère. Mais ce
sont les peuples qui font l'histoire. Article paru dans l'édition du 8 octobre
2004. - Voir le site : http://www.humanite.fr et le site des Amis de l'Humanité : http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue Jean JAURES 93528 Saint Denis Cedex tél. 01 49 22 74 17
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La priorité est évidemment de faire échec
à ce projet, et donc de rassembler contre lui tous ceux qui n'en veulent pas,
même si leurs raisons sont - différentes. Il n'en est pas moins possible (et
même - nécessaire pour alerter toutes les sensibilités) de mettre en évidence
celles des raisons qui ne sont pas unanimement partagées. Sans doute
l'unanimité des " "non" de gauche " se rallie sur la
critique de l'orientation antisociale. Peut-être la critique de l'orientation
militariste, ou encore la dénonciation du caractère illusoire et dangereux de
la compétition de blocs, ou celle que l'expérience devrait enseigner qu'il peut
être vain de faire des constructions artificielles pour qu'elles implosent dans
la douleur quelques décennies plus tard, ne sont-elles pas communes à tous les partisans
du " non ", mais - regroupent à la fois des partisans et des
opposants au principe même d'une constitution européenne. Mais cette dernière
question ne peut être évacuée sous l'anathème réducteur du " souverainisme
" pour la discréditer sous l'opprobre d'extrême droite. En effet, ce qui
est en jeu est la question du pouvoir de qui, sur quoi, et comment, et plus
précisément quel pouvoir des peuples pour la maîtrise de leurs affaires. C'est
le combat de toujours pour le contenu de " souveraineté - populaire "
de la démocratie, consacré maintenant au plan mondial par la charte des -
Nations unies avec le " droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ".
Cela implique, par exemple, pour nous la lutte contre les privatisations et la
déréglementation, qui n'est évidemment pas dans les raisons de MM.- Villiers et
Pasqua. Et on peut ne pas être " contre l'Europe ", être pour une
coopération européenne, sans des transferts de pouvoirs mettant fin à toute
liberté d'action de chacun. La question est en effet concrètement de savoir ce
qui nous resterait d'espérance de pouvoir être (ou redevenir) libres de sauver
une production ou d'arracher des progrès de droit du travail sans attendre que
tous les peuples d'Europe soient assez forts pour l'imposer ensemble à un lointain
pouvoir européen ; ou encore quelle faculté nous conserverions d'avoir sur
l'Irak ou la Palestine notre propre politique.
Pour le mesurer, il faut se reporter au
texte. Comme pour Maastricht, le texte est assez touffu, complexe et même
ésotérique pour que ses promoteurs espèrent que peu le liront et que beaucoup
s'y perdront. Il suffit cependant d'en extraire quelques articles.
L'association Droit Solidarité (affiliée à l'Association internationale des
juristes démocrates), qui organise à Paris le 21 octobre à 20 h 30 à la Maison
de l'avocat, rue de Harlay, une réunion sur le thème du " "Non"
des juristes au projet de constitution ", a publié quatre pages où sont
réunis ces quelques - articles les plus significatifs. Et il suffit encore de
quelques citations : - Art. 1.11-1. Lorsque la constitution attribue à l'Union
une compétence exclusive dans un domaine déterminé, celle-ci seule peut
légiférer et adopter des actes juridiquement obligatoires. - Art. 1.27. Le
ministre des Affaires étrangères conduit la politique étrangère et de sécurité
commune de l'Union. - Art. 1.9-3. Dans les domaines qui ne relèvent pas de sa
compétence exclusive, l'Union intervient seulement (sic) et dans la mesure où
les objectifs de l'action envisagée ne peuvent pas être atteints de manière
suffisante par les États membres.
Et la compétence des États membres est
subsidiaire : - Art. 1.9-2 : Toute compétence non attribuée à l'Union par la
présente constitution appartient aux États membres. - Art. 1.11-2. Les États
membres exercent leur compétence dans la mesure où l'Union n'a pas exercé la
sienne ou a décidé de cesser de l'exercer.
Et, enfin, cerises sur le gâteau : - Art.
1.5. Les États membres s'abstiennent de toutes mesures susceptibles de mettre
en péril la réalisation des buts énoncés dans la constitution. - Art. 15.2-2.
(Les États) s'abstiennent de toute action contraire aux intérêts de l'Union ou
susceptibles de nuire à son - efficacité. - Art. 1. 39-5. Avant d'entreprendre
toute action sur la scène internationale ou tout engagement qui pourrait
affecter les intérêts de l'Union, chaque État membre consulte les autres au
sein du Conseil. D'où l'utilité, quand on parle d'un texte, de s'y reporter, et
de veiller à ce que... la - forêt ne cache pas les arbres. Et qu'on ne parle pas,
pour minimiser, de " traité constitutionnel ", car les deux mots sont
antinomiques : le droit " constitutionnel " est celui qui traite de
la " constitution " d'un corps institutionnel (de pouvoir
décisionnel) unique, alors qu'un " traité " est une convention entre
partenaires distincts. L'une relève d'une logique " verticale " et
l'autre d'une logique " horizontale ". Or, comme on vient de le voir,
s'il s'agit d'un traité son contenu aboutit effectivement à faire une
constitution, les partenaires se fondant dans un corps institutionnel unique.
C'est une raison majeure pour dire " non ". Article paru dans
l'édition du 14 octobre 2004. - Voir le site : http://www.humanite.fr et le site des Amis de l'Humanité : http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue Jean JAURES 93528 Saint Denis Cedex tél. 01 49 22 74
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Ne faisons pas comme si les choses
pouvaient rester en l'état, le service public d'enseignement supérieur et de recherche
de notre pays est confronté à des défis majeurs et à des contradictions qui en
minent les fondements si de nouvelles réponses ne sont pas construites - "
construites " et non pas " trouvées ". Or, les avis divergent
dès le diagnostic : le service public d'enseignement et de recherche a été
soumis à des contraintes qu'il ne peut en effet supporter sans se vider de sa
substance même, la première d'entre elles étant la contrainte budgétaire
(emplois et moyens financiers). Le maître mot de ces dernières années a été le
suivant : " La croissance quantitative est terminée, diversifiez vos
sources de financements et trouvez des contrats. " Pour l'essentiel, c'est
la pratique qui a été suivie. Cependant, jamais les entreprises n'auront été
autant gorgées d'aides publiques de nature diverse, que le gouvernement actuel
s'emploie à renforcer considérablement sans qu'il y ait l'ombre du début d'une
évaluation sur l'utilisation de ces financements. Bref, on délocalise et on n'a
pas de comptes à rendre, mais l'enseignement supérieur et les organismes
publics de recherche rendent des comptes ! À cela s'ajoute un étatisme
renforcé, c'est-à-dire non pas l'intervention de la puissance publique comme
garante de l'intérêt général mais des choix de toute nature, scientifiques,
logistiques, administratifs du ressort gouvernemental quasi exclusif, vidant
toute instance consultative de sa substance, remplaçant celles-ci en toute
occasion par des bataillons d'experts nommés, travaillant dans le cadre
d'orientations fixées au plus haut niveau du pouvoir d'État. Enfin, la pression
sociale, toujours contenue mais irrépressible, a imposé une augmentation
relative des publics. Or la démocratisation a reculé dans certains paramètres.
On a pu en conclure de façon trop aisée que cela prouvait bien que l'idéal
égalitaire ne pouvait conduire qu'à son inverse : exonérer les choix politiques
constants de leurs conséquences prévisibles ; la pression sociale ne fut jamais
assumée pour ce qu'elle impliquait mais subie et intégrée à contrecoeur.
Pourtant cette pression sociale témoigne d'une constance qui devrait indiquer
qu'en dépit des freins institutionnels gigantesques mis en oeuvre pour la
décourager, il s'agit d'une dimension majeure devant être comprise au plus vite
pour ce qu'elle est : l'irruption d'une dimension nouvelle de la citoyenneté
exigeant la possibilité de se prononcer de façon éclairée et non fruste sur des
enjeux majeurs du développement de la civilisation humaine. C'est pourquoi
toutes les variantes - y compris progressistes - de l'élitisme républicain sont
à mes yeux caduques. C'est cette dimension qu'il convient de placer au centre
de toute réforme s'affirmant progressiste de notre système d'enseignement
supérieur et de recherche, et hors du renouvellement en profondeur des missions
et des moyens du SERVICE PUBLIC, il n'existe aucun moyen de l'accomplir. On
peut repérer deux axes fondamentaux qui pourraient servir une politique
alternative.
=====> Démocratiser et "
débureaucratiser "
Les exigences d'une citoyenneté riche supposent aujourd'hui une
familiarisation avancée avec les problématiques complexes. Les exigences de
qualification de haut niveau appelées par les besoins sociétaux de tout ordre
nécessitent de s'engager vers le doublement de l'accueil et vers la réussite des
publics de l'enseignement supérieur. Ce choix implique des moyens financiers et
une révolution des méthodes pédagogiques.
Si
les citoyennes et les citoyens doivent pouvoir décider en toute connaissance de
cause et notamment en matière de choix technologiques, il faut étendre
largement la représentativité des instances où se discutent de tels enjeux,
urgent d'en changer en profondeur la teneur des échanges, aujourd'hui confinés
à une poignée de grands spécialistes. Il serait nécessaire d'avoir un véritable
maillage d'instances représentatives de la société dans ses composantes les
plus diverses, même si une instance nationale devrait en être fédératrice. Il
convient donc de prolonger, en affermissant le lien avec la société,
l'expérience incomparable du Comité national de la recherche scientifique. On
doit renforcer considérablement le rôle des assemblées élues au suffrage
universel, qui auraient à la fois des responsabilités accrues et des
possibilités d'initiative beaucoup plus larges qu'aujourd'hui. Il paraît à
beaucoup que les exigences de la compétitivité s'accommodent mal de la
démocratie, que celle-ci serait source de lourdeurs et finalement
d'inefficacité. Mais il est facile avec les désastres financiers et industriels
qui sont aujourd'hui quotidiens de renverser la charge de la preuve. La
démocratie " source de lourdeurs " est celle qui est privée de la
possibilité de peser réellement sur les décisions. Il est permis de penser que
tel n'est pas l'horizon de l'avenir humain.
=====> Une nouvelle logique de service
public
Le choix consiste à donner au service
public les capacités d'initiative indispensables à la réalisation de grands
projets, et de créer les conditions conduisant l'ensemble de ses partenaires à
respecter ses modes opératoires, ses missions, ses rythmes. Toute entreprise ou
service souhaitant bénéficier de l'apport des laboratoires et des
établissements d'enseignement supérieur devrait être lié par des conditions
contraignantes et vérifiables : emploi scientifique, partage de la
valorisation. La fiscalité des entreprises contractant avec le service public
de recherche et d'enseignement supérieur doit être profondément revisitée. En
même temps doit être fondé un grand établissement public de la recherche
technologique intégrant l'ANVAR, dont les missions devraient être redéfinies
afin que l'interface entre les différentes composantes de la recherche
technologique puisse étendre le champ des coopérations nécessaires tout en
dégageant le service public de l'étreinte de la marchandisation. Beau défi à
relever pour les forces de progrès en France et en Europe, si toutefois leur
ambition n'est pas une alternance de pouvoir conduisant à verrouiller l'espoir.
Article paru dans l'édition du 22 septembre 2004. - Voir le site : http://www.humanite.fr et le site des Amis de l'Humanité : http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue Jean JAURES 93528 Saint Denis Cedex tél. 01 49 22 74
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À la suite de la Fête de l'Humanité,
comment faire vivre la belle formule des " futurs d'humanité " ? Quel
regard suggère-t-elle sur les débats en cours sur la recherche scientifique en
France et dans le monde ? Je donnerai ici mon sentiment personnel, nourri de
discussions dans différentes instances, sur quelques questions très actuelles :
qui oriente la recherche, qui décide, qui dirige, qui agit, qui évalue, et
comment ? qu'est-ce qui bloque, qu'est-ce qui peut libérer la recherche et ses
acteurs ? et au fond, quel est le pourquoi de la recherche scientifique ? Le
mouvement " sauvons la recherche " est venu des jeunes, qui ont
poussé leurs aînés, les directeurs de laboratoire, qui ont entraîné les seniors
et l'opinion publique. Les premiers succès (postes, crédits) sont très
importants mais fragiles. Les états généraux de la recherche, dans un mois,
vont révéler des écueils présents et à venir. Dans les traités européens, la
recherche scientifique se voit attribuer la fonction de fournir les bases
scientifiques de la compétition économique. Là n'est pas, en réalité,
l'orientation exclusive de la recherche, mais c'est la tendance dominante et
qui s'impose dans les actes et dans les esprits : crédits à court terme,
emplois précaires, recherche publique asphyxiée et recherche des entreprises
soumise à la loi implacable des marchés financiers. Il reste un rôle important
aux décideurs institutionnels, aux directeurs d'institution, d'organisme et de
laboratoire, aux présidents d'université, mais la tendance est d'en faire des
" managers ", des managers de la compétition scientifique. Les
chercheurs, particulièrement les jeunes, et l'ensemble des travailleurs de la
recherche, ont un rôle d'exécutants dans des directives dont l'origine est
obscure. La libération qui leur est proposée est de s'inscrire individuellement
dans le processus de compétition économique, en négociant des contrats ou en
fondant leur " start-up ". Alors qu'ils aspirent à s'épanouir dans la
recherche, la tendance est à leur proposer des situations précaires ou
médiocres. Alors que tous les chercheurs souhaitent faire connaître et
apprécier leurs travaux, les procédés d'évaluation en cours et en projet
sacrifient l'examen par leurs pairs des publications et des rapports de recherche
(examen difficile à tous égards, mais fructueux) au profit de critères
mécaniques et d'évaluations extérieures aussi lointaines que possible. Voilà la
tendance. Je ne vais pas m'attarder sur les dégâts, mais plutôt sur le
contre-courant à développer. Ce contre-courant existe déjà, dans l'activité de
recherche elle-même, et dans le souci qui grandit chez les acteurs de la
recherche de lier de manière nouvelle le mouvement de la science et celui de la
société. Les acteurs de la recherche ne sont pas, ne peuvent pas être de
simples exécutants. Au minimum, ils doivent interpréter les directives. Ils
doivent aussi savoir s'en écarter, improviser en fonction de ce qu'ils
découvrent, tracer de nouvelles voies. L'efficacité de la recherche dans la
quête de l'inconnu implique la liberté de l'esprit. Il n'y a pas d'exercice de
la liberté sans contraintes, mais la valeur des contraintes est d'abord de
garantir cette liberté. Il n'est pas d'équipe, de laboratoire, d'institution
sans direction ni rapports hiérarchiques, et il n'est pas de grande avancée
scientifique sans leaders. Mais le pouvoir des présidents, des directeurs, des
chefs de projet ou d'équipe n'est jamais plus grand que lorsqu'ils s'appuient
sur la richesse humaine qu'ils ont pour charge de gérer ; leur premier critère
de gestion est ou devrait être de favoriser et valoriser le travail. Les
acteurs de la recherche ont des conditions d'exercice du métier différentes
dans l'industrie, dans les organismes de recherche et dans les universités. La
tendance à développer, c'est qu'ils puissent toujours plus facilement
communiquer, se visiter, s'échanger, changer de fonction et répondre à de
nouveaux besoins, en étant assurés de la stabilité de leurs emplois. Parmi les
nouveaux besoins il faut réfléchir aux nouvelles formes de communication et de
publication. Car la recherche scientifique constitue un immense système
d'information au plan mondial, auquel il importe à chaque pays de participer
sous peine d'être démuni devant bien des problèmes. Il est d'ailleurs de
l'intérêt de tout chercheur comme de toute équipe de faire connaître ses
travaux. Mais les moyens classiques de publication sont en crise.
L'articulation entre la communication électronique et la conservation des
documents ne joue pas encore. Elle exigera de nouvelles formes de travail où
beaucoup de compétences et d'énergies trouveront un nouvel aliment. La science
moderne s'est fait une mémoire à base de textes imprimés. Sous peine de rompre
les fils qui unissent les générations, la science à venir sera faite de tout un
travail de digestion et de remise en forme de tout ce qui s'invente, se
découvre, et déjà foisonne sur la " toile " d'Internet. Là se
justifie le lien entre recherche et enseignement supérieur, et des formes
nouvelles sont à inventer pour que la science qui se crée s'intègre au
patrimoine de l'humanité. Le travail de critique et d'évaluation commence dès
le niveau du travail personnel et des équipes, et s'élargit si l'on considère
le travail de lecture comme un complément indispensable au travail de création.
C'est dire que l'évaluation devrait résulter d'un travail collectif impliquant
un grand nombre d'acteurs de la recherche, et qu'elle devrait être organisée
par des instances largement représentatives des secteurs concernés. Le comité national
de la recherche scientifique, avant d'être stérilisé par la gestion de la
pénurie, a accompli des pas dans ce sens grâce à la composition de ses
commissions, largement élues par les personnels. Ce serait un exemple à suivre
et élargir, en France et en Europe, en débordant de la recherche de type
universitaire de façon à évaluer la recherche dans son ensemble, selon des
critères variés. En effet, à quels besoins humains répond la recherche
scientifique ? C'est ici qu'il s'impose de penser au futur de l'humanité, en
tirant parti du passé. L'espèce humaine a fait face à des catastrophes
naturelles, à des changements climatiques, à des peurs et des paniques, à des
affrontements destructeurs, elle a su évoluer par d'autres moyens que les
autres espèces animales ; ses atouts propres sont la curiosité, l'inventivité
et la transmission des connaissances. Sciences, techniques, cultures sont
issues de là. Elles ont participé à asseoir toutes des entreprises de
domination, et en même temps elles apparaissent comme un bien de toute
l'humanité. Les atouts de l'humanité sont les atouts de tous les hommes, et il
est vital pour l'avenir de les mettre en oeuvre de façon solidaire. Cela veut
dire qu'en matière de recherche scientifique l'optique fondamentale doit être celle
de la coopération et non celle de la concurrence. Nous connaissons déjà, ne
fût-ce qu'avec l'épuisement des ressources fossiles et les changements
climatiques attendus, d'immenses problèmes à résoudre pour nos enfants, mais ce
que nous savons le mieux, c'est que l'avenir nous est largement inconnu.
Heureusement la curiosité et l'inventivité aboutissent à des découvertes et des
inventions imprévues. Il s'agit donc, dans tous les secteurs de la recherche,
de privilégier un certain désordre créateur plutôt que l'optimisation à la
mode. Dans l'édification des grands programmes de recherche, qui peuvent avoir
un effet mobilisateur, il faut varier les approches et chercher l'inspiration
dans les besoins en friche dans le monde entier. Dans l'évaluation de la recherche,
l'ensemble des citoyens doit se sentir et se voir impliqué. L'avenir est aux
peuples et aux jeunes, et l'avenir de la recherche scientifique est là. Article
paru dans l'édition du 17 septembre 2004. - Voir le site : http://www.humanite.fr et le site des Amis de l'Humanité : http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue Jean JAURES 93528 Saint Denis Cedex tél. 01 49 22 74
17 fax: 01 49 22 74 00
Meudon-Bellevue, le 11 Septembre 2004 - En
ce mois de septembre 2004, la direction du CNRS fait avancer au pas de charge sa
réforme d'un des plus importants établissements de recherche au monde. Ce
faisant, elle court-circuite les travaux des États généraux de la recherche. Le
Directeur général du CNRS affirme que son projet est accueilli favorablement à
l'intérieur et à l'extérieur de l'organisme. En fait, celui-ci est fortement
critiqué par toutes les composantes de la communauté scientifique. Les mesures
proposées vont sérieusement réduire les fonctionnements démocratiques et la
qualité scientifique du CNRS. Les élus soussignés du Comité national de la
recherche scientifique, réunis à Meudon-Bellevue ce jour, refusent en
particulier que le CNRS soit amputé d'une logique nationale basée sur les
disciplines scientifiques et que ses missions soient amoindries. Ils refusent un
fractionnement en cinq unités pseudo-régionales qui ne peut qu'alourdir
gravement la gestion du CNRS et favoriser le pilotage technocratique des
orientations scientifiques. En conséquence, nous, membres de la communauté
scientifique, élus par nos pairs, refusons ce projet. Nous demandons qu'une
réforme du CNRS soit engagée dans une vraie concertation et l'intérêt réel de
la communauté scientifique et de la société.
Nous appelons nos collègues à se joindre à cet appel. Les 248 premiers
signataires, voir sur le site du sncs http://www.sncs.cnrs-bellevue.fr et pour vous associer à
cet appel : http://www.lapetition.com/sign1.cfm?numero=886 - Syndicat National des
Chercheurs Scientifiques (FSU) 1, place Aristide Briand 92195 MEUDON CEDEX -
Tél. 01 45 07 58 70 - Fax. 01 45 07 58 51 - couriel : sncs@cnrs-bellevue.fr - la toile : http://www.sncs.cnrs-bellevue.fr - From: SNCS <sncs@cnrs-bellevue.fr>
=====> Journalisme de marché
La critique radicale des médias a
récemment été confortée par des témoignages de journalistes eux-mêmes, comme
François Ruffin ou Daniel Carton, stigmatisant la généralisation des pratiques
ordinaires du journalisme de marché: célébration du vide, mépris du public,
soumission aux pouvoirs, quête du profit, information pré mâchée comme seul
horizon (F. Ruffin); connivence intéressée et silences complices avec les
hommes politiques (D. Carton)(1). D'autres, comme Jean-Pierre Tailleur,
soulignent la médiocrité d'ensemble de la presse écrite, son manque de
professionnalisme(2) ou, comme Pierre Péan et Philippe Cohen, dénoncent, pour
des raisons qui leur sont propres, les dérives discrétionnaires du monstre
sacré de la presse française, Le Monde (3). Les travaux universitaires se
poursuivent, discrètement (4): il ne faut pas compter sur les médias pour leur
faire de la publicité ni sur les intellectuels médiatiques pour scier la
branche sur laquelle ils trônent. La corporation, malgré son hétérogénéité, a
tendance à serrer les rangs et à entretenir ce que Serge Halimi appelle la
"légende dorée" de l'indépendance et la " croyance élitiste,
définitive et indiscutée que "le journalisme n'est pas un métier comme les
autres" et que ceux qui l'exercent n'ont rien en commun avec de vulgaires
salariés " (5). Et gageons que l'enlèvement de Christian Chesnot et
Georges Malbrunot va permettre à la profession de redorer son blason alors
qu'ils sont parfaitement atypiques: journalistes de terrain, indépendants, ils
sont parmi les rares qui pourraient sans doute vivre de leurs "piges"
parce qu'ils ont su acquérir, à leurs risques et périls, une vraie compétence
dans un domaine précis, en l'occurrence le Moyen-Orient arabe. Difficile d'être
aussi peu représentatifs !
=====> Défense de l'ordre médiatique
La contre-attaque corporatiste a trouvé en
tout cas des relais. Citons un "bourdieusien" plus ou moins repenti
tel Philippe Corcuff (6) ou une sémillante universitaire, poussée en graine et
par Le Monde, Géraldine Muhlmann (7) et bien d'autres, comme Cyril Lemieux,
"sociologue compréhensif"(8), etc. Le champ a même sécrété toute une
revue, Médias, entièrement destinée à combattre les infâmes contempteurs des...
médias. Inspirée par Robert Ménard, inamovible gourou de Reporters sans frontières,
la revue se consacre à vilipender toute critique de gauche du champ médiatique.
Un article honnit les altermondialistes qui seraient " les nouveaux
ennemis de la liberté de la presse " (9).
La critique du journalisme de marché ne sauraient être que le fait de
" rossignols du marxisme recyclés dans Attac and co " ou "
d'orphelins de paradis socialistes perdus " pratiquant "
l'antiaméricanisme, inépuisable repoussoir ". Bref, silence dans les rangs
de l'information mondialisée ! On nous désigne même des têtes de turc agréées:
Hugo Chavez est traité de "caudillo d'opérette" et de
"spécialiste des pronunciamento". Bien mal informé (ou aveuglé par le
parti pris) M. Ménard, Chavez, on le sait, a été démocratiquement et largement
confirmé dans ses fonctions présidentielles au Vénézuela.
=====> Défense de l'ordre libéral
On relèvera sans peine dans cette prose
bien des relents droitiers, un vague anticommunisme ranci, la haine de tout ce
qui semble mettre en cause l'ordre libéral assimilé à la liberté inépuisable de
la presse. Liberté de la presse, bien sûr, toute la place accordée aux
éructations racistes de Maurice Dantec, auteur de polars ayant une haute
opinion de lui-même, viré facho et défenseur des " valeurs
judéo-chrétiennes " et de la " pérennité de la civilisation
européenne ". Une certaine Catherine Becker, présentée comme "agrégée
de philosophie et docteur en ethnologie", écrit un vibrant et apparemment désintéressé éloge de
la pub, laquelle serait fondée sur le "principe de plaisir", éternel
argument d'une psychanalyse à quatre sous. Il est discrètement précisé que Mme
Becker est (aussi) directrice générale de Sogem International : PLPL, n°20, a
trouvé de quoi il s'agit, une société d' "études de marques et de
produits, publicité, packaging, communication institutionnelle, études de
distribution". Pub bien ordonnée commence par soi-même ! Quant à la
déontologie de Médias... C'est ça le journalisme de marché ! Et que dire du patronage de Marcel Gauchet, philosophe
sans philosophie et intellectuel à la mode, ce grand libéral-démocrate trouve
Bourdieu "indigent" et "admire" Dantec, l'histrion
d'extrême droite, excité et islamophobe, cité plus haut ! Une garantie
d'intelligence ! - (1) François Ruffin, Les petits soldats du journalisme, Les
Arènes, 2003; Daniel Carton, Bien entendu... c'est off. Ce que les journalistes
politiques ne racontent jamais, Albin Michel, 2003. - (2) Jean-Pierre Tailleur,
Bévues de presse. L'information aux yeux bandés, Editions du Félin, 2002. - (3)
Pierre Péan, Philippe Cohen, La face cachée du Monde. Du contre-pouvoir aux
abus de pouvoir, Editions Mille et une nuits, 2003. - (4) Médias et censure. Figures de
l'orthodoxie, Editions de l'Université de Liège, 2004. - (5) Alain Accardo, Journalistes
précaires, Le Mascaret, 1998, p.22. - (6) Philippe Corcuff, Bourdieu autrement.
Fragilités d'un sociologue de combat, Textuel, 2003. - (7) Géraldine Muhlmann,
Du journalisme en démocratie, Payot, 2004.
- (8) Cyril Lemieux, Mauvaise presse. Une sociologie compréhensive du
travail journalistique et de ses critiques, Métailié 2000. - (9) Robert Ménard
et Pierre Veilletet, La guérilla des altermondialistes contre l'info, Médias,
Eté 2004, n°1 (On se demande ce que Pierre Veilletet, honorable écrivain par
ailleurs, vient faire dans cette galère). - Article paru dans l'Hebdomadaire
"Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest " le Jeudi 16 Septembre
2004 - No 1560 - Abonnement 19,90 Euros pour l'année - Contact : nouvelles.SO@wanadoo.fr - Tél : 05.56.91.45.06 - Adresse : 15, Rue Furtado 33800 BORDEAUX
Il faut une loi qui rende les
délocalisations impossibles et qui oblige les capitaux à rendre des comptes
Depuis maintenant plusieurs années, le nombre d'entreprises qui ferment et se
délocalisent touche tous les secteurs industriels. Le capital et les
actionnaires veulent disposer d'une main d'œuvre quasiment gratuite pour
satisfaire leurs appétits financiers. Les représentants politiques de la droite
et du PS, sérieusement, le regrettent. Mais rien n'est fait pour s'y opposer.
Non " le politique n'y peut rien " comme disait Jospin à propos de
Michelin. Sauf que le politique, en l'occurrence une majorité de droite, n'a
pas du tout l'intention de refuser au patronat et aux actionnaires les
revendications d'un M. Seillière. Sauf que ceux qui ont soutenu Maastricht hier
et qui défendent la constitution européenne de Giscard font voler en éclats
toutes les vertus sociales ! Alors il va falloir se battre ensemble, construire
ensemble sur la base d'une politique qui favorise les intérêts des citoyens et
des salariés. Le grand patronat veut imposer encore plus d'austérité. Il veut
engager la France dans un recul social sans précédent. Leur politique exploite
les pays pauvres, les empêche de se développer et pousse la France elle aussi
vers toujours plus de bas salaires, de chômage, plus d'inégalités. Cela n'est
pas acceptable. Les communistes n'attendent pas 2007. Ils sont dans les luttes.
Ils feront tout pour contribuer à créer la dynamique et la construction
nécessaire pour des exigences précises et portées par les salariés eux-mêmes.
Oui, il faut une loi contre les délocalisations. Il faut créer les conditions
de sa construction et de sa prise en compte par les gens, les salariés
eux-mêmes : une loi qui devienne un axe de bataille suffisamment forte pour
qu'elle soit entendue. Les parlementaires communistes ont déposé au printemps
une proposition de loi visant à obliger les entreprises qui délocalisent à rembourser
toutes les aides publiques perçues et de taxer les réimportations provenant des
délocalisations. Ces propositions sont aussi faites à toutes les forces
politiques progressistes européennes pour examiner sur quelles bases engager
ensemble une campagne permettant de mettre fin au plan de l'Union européenne, à
ces politiques scandaleuses : nous proposons une taxation de 8% sur les prêts
scandaleux que les banques font pour inciter les entreprises à délocaliser et à
placer l'argent à l'étranger, aux Etats-Unis en particulier. Aujourd'hui
nombreux sont ceux qui s'interrogent sur les possibilités du mouvement social.
Un premier sondage indique que le non à la constitution n'est pas très éloigné
du oui. Et pourtant, à l'exception de l'Humanité qui a publié de larges
extraits du texte, ce sont les partisans du oui qui ont la part belle. Alors
tout est possible. Il faut y croire et engager partout le débat*, permettre que
tous ceux qui doutent comprennent qu'avec leur engagement de nouvelles
majorités vont se dégager. * Les communistes organisent des comités pour le non
dans les villes et les cantons. Vous pouvez vous inscrire en envoyant vos noms
et adresses à : PCF 33 - 15, rue Furtado - 33800 Bordeaux. - Article paru dans
l'Hebdomadaire "Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest " le Jeudi
23 Septembre 2004 - No 1561 - Abonnement 19,90 Euros pour l'année - Contact : nouvelles.SO@wanadoo.fr - Tél : 05.56.91.45.06 - Adresse : 15, Rue Furtado 33800 BORDEAUX
Chaque jour qui passe ajoute au scandale
humain, social, politique et économique des délocalisations. Le chantage se
fait désormais à visage découvert. Le stade des patrons voyous qui partaient
avec la caisse sans laisser d'adresse est maintenant dépassé. Les plus grands
groupes revendiquent ce honteux marchandage : ou la salariés acceptent de
plier, purement et simplement, ou l'entreprise ira exploiter ailleurs, plus
férocement encore, pour moins cher évidemment.
La Fédération de la métallurgie CGT a recensé vingt-neuf délocalisations
en cours. Vingt-neuf scandales qui mériteraient tous d'être placés sous haute
surveillance par les autorités publiques, par les élus, par le pays tout
entier. Ne pas réagir, continuer à banaliser ce genre de pratiques, c'est
renvoyer le monde du travail à l'âge de pierre, c'est piétiner l'idée d'une
Europe de la solidarité, c'est entrer dans le XXIème siècle à reculons, quand tout
appelle un nouvel âge de la civilisation. Face au scandale, la colère du pays
grandit et le silence du gouvernement devient assourdissant. Nicolas Sarkozy
vient tout juste de monter au créneau. Présentant ses premières propositions en
tant que futur président de l'UMP et confondant d'ailleurs allègrement les
rôles avec celui de ministre de l'Économie, il annonce qu'il plaide devant ses
collègues européens pour des mesures visant à freiner les délocalisa-tions. De
quoi s'agit-il ? Le ministre en chef de la droite ne propose pas de toucher au
principe des délocalisations. Comment le pourrait-il d'ailleurs, lui qui se
réclame du projet de constitution européenne qui consacre le principe de libre
concurrence à l'origine de ce dumping social ? Non, sous prétexte de protéger
la France, Sarkozy réclame un pas supplémentaire dans la guerre économique et
la discrimination à l'égard des nouveaux entrants de l'Union européenne.
Celle-ci devrait supprimer le versement des fonds structurels européens aux
pays ayant un niveau d'impôts inférieur à la moyenne européenne. Cette mesure
punirait financièrement les plus pauvres de l'Union, mais en quoi
s'attaque-t-elle sérieusement au problème ? Celui-ci a principalement deux
causes : les stratégies financières des groupes qui sont prêts à tous les
chantages et les terribles inégalités économiques et sociales sur lesquelles
spéculent les déménageurs d'emploi. Qui veut prendre le problème au sérieux
doit traiter ces deux maux. Des mesures fortes doivent être prises au plan européen
pour tarir à la source le chantage à l'emploi par exemple en soumettant les
aides aux entreprises à des engagements sur le maintien de l'emploi et des
sites. Il convient par ailleurs de répondre par le haut et non par le bas aux
défis de l'harmonisation sociale en Europe. Plutôt que de supprimer les fonds
structurels, pourquoi ne pas en créer qui servent à tirer les conditions
sociales dans l'Union vers le meilleur ? Ces enjeux ont été volontairement
évacués du débat européen lors de l'élargissement en mai dernier, puis des
élections européennes. Le réveil est douloureux, mais ce n'est pas en menant la
guerre que l'on apaisera la douleur. La renégociation de nouvelles règles est
et sera de plus en plus incontournable. Et ce qui est vrai pour l'Europe l'est
pour la relation de nos pays avec le Maghreb, l'Afrique et le reste du monde.
Non à l'Europe du dumping social, oui à une Europe et à un monde de solidarité
et de progrès social partagé. - Article paru dans l'Hebdomadaire "Les
Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest " le Jeudi 23 Septembre 2004 - No
1561 - Abonnement 19,90 Euros pour l'année - Contact : nouvelles.SO@wanadoo.fr - Tél : 05.56.91.45.06 - Adresse : 15, Rue Furtado 33800 BORDEAUX
L'Aquitaine aussi est frappée par les
délocalisations. En 2005, l'usine Epcos de Lormont spécialisé dans les
composants en céramique pour l'électronique verra ses dernières activités
transférer en République tchèque après des délocalisations précédentes au
Portugal et en Inde. Cet été il y a eu la fermeture de Cornubia avec transfert
de technologie, le chantage à l'emploi à Solectron, les projets de
délocalisation à Oxymétal. En Dordogne c'est l'entreprise de chaussure Aster
qui réduit ses effectifs pour investir au Portugal. Il est du devoir des
pouvoirs publics d'empêcher ces délocalisations. Les communistes font des
propositions qui tranchent avec le silence des autres formations de gauche et
sont à comparer avec les pôles de compétitivité proposés comme solution par
Borloo.
1/. Moratoire suspensif avec interdiction
de tout déménagement de machine.
2/. Taxation des crédits accordés par les
banques aux entreprises qui délocalisent.
3/. Prélèvement sur les placements
financiers pour les faire diminuer. Cet argent servirait à financer la prime de
300 euros par famille disposant de revenus faibles ou moyens.
4/. Que toutes les aides publiques perçues
par une entreprise qui décide la délocalisa-tion soient soumises à
remboursement et, dans l'attente, les outils de production mis sous séquestre.
5/. Mobilisation du crédit pour financer
les investissements nécessaires, sous condition de maintien ou de développement
des emplois.
6/. Mise en place un fonds national
décentralisé et créer un pôle bancaire public pour impulser une politique de
crédit nouvelle favorisant l'emploi et la formation.
7/. Décréter en Europe un " état de
crise manifeste " dans les secteurs les plus exposés pour stopper les
ravages de la concurrence effrénée.
8/. Organiser la coopération et réorienter
la politique de la Banque centrale européenne.
9/. Mettre en place des taxations communes
dissuasives en fonction des différentiels sociaux sur les importations de productions
délocalisées. Elles alimenteraient un fonds agissant pour un co-développement
avec ces pays-là.
- Article paru dans l'Hebdomadaire
"Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest " le Jeudi 23 Septembre
2004 - No 1561 - Abonnement 19,90 Euros pour l'année - Contact : nouvelles.SO@wanadoo.fr - Tél : 05.56.91.45.06 - Adresse : 15, Rue Furtado 33800 BORDEAUX
Nationalement, Fabius (15% environ du PS)
après Emmanuelli et le courant du Nouveau Monde (40% au dernier congrès de ce
parti) ont opté pour le " Non ". Hollande, DSK, Lang, Kouchner,
Guigou, Aubry, Mauroy, Dray tous partisans du " Oui " s'affolent. Et
si Fabius avait bien senti ce que pense la majorité des militants du PS.
Régionalement même division. Pour Béatrice Patrie, députée européenne de
Nontron (24), c'est " Non " car la " constitution d'inspiration
libérale empêcherait les socialistes de gouverner, elle tue les services
publics parce qu'elle empêche les Etats membres de le financer, c'est la porte
ouverte aux délocalisations, elle n'offre pas de garantie de laïcité
". Pour Gilles Savary, député
européen, conseiller général de Talence, c'est " Oui " car "
elle permet la défense des services publics en leur accordant enfin une base
juridique sûre " argument repris mot pour mot par Sud-Ouest dans son
édition du 18 septembre, " elle donne le droit de pétition à partir d'un
million de signataires, elle est une grande avancée institutionnelle. " -
Article paru dans l'Hebdomadaire "Les Nouvelles de Bordeaux et du
Sud-Ouest " le Jeudi 23 Septembre 2004 - No 1561 - Abonnement 19,90 Euros
pour l'année - Contact : nouvelles.SO@wanadoo.fr - Tél : 05.56.91.45.06 - Adresse : 15, Rue Furtado 33800 BORDEAUX
====> Extrait de l'avant-propos "
Ce livre n'est qu'un point sur le fil tendu d'une réflexion personnelle. Il est
surtout un acte qui se veut, aujourd'hui, citoyen : donner à voir ce qui est,
ici et maintenant. Cet ici et maintenant connut un moment d'apparition, le 5
Juin 2004, à Bègles... " Serge SIMON
====> Le livre : Proche du maire de
Bègles, Noël Mamère, Serge Simon a vécu de près les événements autour du
premier mariage homosexuel célébré en France le 5 juin 2004. Assistant à la
cérémonie, il fut témoin de la violence homophobe de certains des manifestants,
violence dont le mariage célébré à Bègles n'était finalement qu'un prétexte.
Noël Mamère a reçu quelque 4 000 messages d'insultes, de menaces, de haine pour
la plupart à l'égard des homosexuels, parfois signés, le plus souvent anonymes.
Confronté à cet amas de haine brute, Serge SIMON a décidé de témoigner, de
rendre visible et publique l'ignominie. Quelque 4000 témoignages de haine, ce
n'est plus anodin ! Il a donc sélectionné des extraits de certaines lettres,
des photos, des dessins, des affiches et les a mis sur la page pour en faire un
livre-recueil sous forme de fac-similés. Ce livre est un livre de témoignage
qui comporte une sélection signifiante de la haine homosexuelle qu'il ne s'agit
plus désormais de qualifiée d'"ordinaire ". Il fait la démonstration
que ce qui est en jeu dépasse largement la question du mariage : il s'agit bien
de poser la question de l'égalité des droits. Serge SIMON vit à Bordeaux.
Médecin, il dirige le service le centre d'accompagnement et de prévention pour
les sportifs (CAPS) de l'hôpital St André à Bordeaux. Ancien international de
rugby, deux fois champion de France, il est président de Provale, le syndicat
des joueurs professionnels de rugby. Il est également artiste peintre. Il est
enfin consultant sportif, entre autres, pour France Télévisions. Il anime aussi
des émissions de reportages sur les chaînes du câble (Evasion, TV7, etc.). Il a
animé le magazine des Jeux Olympiques d'Athènes sur France Télévions. (1)
Collection : documents Nombre de pages : 180 pages Format : 20/20 Illustrations
& photos : oui ISBN : 2-911803-99-X Prix de vente public : 20 euros TTC -
Les éditions Le Bord De L'eau 12, allée Bastard B.P. 61- 33360 Latresne - tél
05.56.20.19.21 - Fax : 05.56.20.76.33 - courriel : borddeleau@wanadoo.fr - site : www.editionsbdl.com - From: "borddeleau" <borddeleau@wanadoo.fr>
L'éditorial de Sud-Ouest signé Frank De
Bondt paru le 18 septembre montre de manière caricaturale que ce journal a
choisi le camp du " Oui ". Morceaux choisis et commentés.
" Quelles qu'en soient les
insuffisances (il y en a donc), ce nouveau traité donne enfin une identité
politiqe à l'Europe et se définit comme une économie sociale de marché. On peut
rêver d'une autre Europe (merci de nous accorder le droit de penser autrement)
mais c'est courir le risque de grosses déceptions (F. De Bondt refuse tout
simplement l'Utopie). Il faut prendre le monde tel qu'il est et s'y adapter.
(bel appel au fatalisme. Courbe l'échine et tais-toi). Il faut se garder d'imaginer que l'on peut
construire l'Europe à sa façon sans les Européens. (les mensonges les plus gros
sont les plus faciles à faire passer. F. De Bondt y va fort en faisant croire
que le projet Giscard a répondu à l'attente des peuples et a été construit avec
eux. Il sait très bien que les deux premiers chapitres du projet ont été écrits
par des technocrates sous le contrôle de quelques élus européens et que le
troisième, le plus libéral, n'a été lu que par ses rédacteurs avant sa
publication en anglais uniquement pour l'instant*). Rejeter ce texte imparfait
(déciment il insiste) mais signé par 25 gouvernements ce serait offrir une
victoire facile et inespéré aux Etats-Unis qui aspirent qu'à nous diviser. (la
ficelle est vraiment grosse. F. De Bondt cherche à culpabiliser ceux qui vont
voter non. Voter " Non " pour refuser l'instauration du modèle
américain de société, ce serait en fait le soutenir. Quelle gymnastique
intellectuelle digne d'un énarque de haut rang.
Ce chantage est écoeurant). Une dérobade (ce terme est très péjoratif.
Il veut assimiler les partisans du Non à des lâches) française, ce serait
encore moins d'Europe. (sur quoi peut-il s'appuyer pour dire cela ?). Les
militants de l'Europe sociale pourraient regretter demain d'avoir à se
soumettre aux ordres de Bruxelles. (F. De Bondt s'adresse ici aux militants
socialistes puisqu'il se réfère au mot d'ordre du PS aux dernières européennes.
Son ton est ici menaçant et pousse à la dramatisation du " Non "). L'Europe a choisi
d'imposer le minimum (l'Euro, la banque centrale européenne, la libre
concurrence semblent de peu d'importance pour lui) mais de rien empêcher (sauf
que la SNCF, EDF/GDF, le statut de la fonction publique, la Sécu sont montrés
du doigt) ". Par son éditorialiste, avec mépris et condescendance,
Sud-Ouest traite donc les partisans du
" Non " au référendum de lâches, complices des américains,
inconscients, irresponsables, utopistes. Ce n'est plus un commentaire de
l'actualité mais un discours partisan pour le " Oui ". Ce journal est
devenu un journal d'opinion celui de la grande finance capitaliste qui veut
faire de l'Europe un marché libéral unique et sans frontière. Ses comptes
sont-ils si mauvais que cela ? Plus loin dans un article, le même personnage
écrit " l'instauration de la libre concurrence semblait acquise par tous
les gouvernements depuis 50 ans " et s'étonne donc que l'on puisse la
remettre en cause aujourd'hui. Dans quel monde vit ce monsieur. Peut-être
s'est-il arrêté en 1990 quand un historien américain osait écrire qu'on était
arrivé à la fin de l'histoire avec la chute du mur de Berlin et que le modèle
libéral s'imposait donc " naturellement " comme règle d'échange entre
les peuples. Mais l'histoire a continué. Les peuples du monde souffrent partout
du libéralisme. Des résistances internationales se sont développées. D'autres
voies sont explorées. Et une majorité de français, d'Européens pensent sûrement
qu'un autre monde, qu'une autre Europe sont possibles. F. De Bondt va devoir se
réveiller et accepter cette réalité d'aujourd'hui même si cela le chagrine.
Lionel Chollon - Article paru dans l'Hebdomadaire "Les Nouvelles de
Bordeaux et du Sud-Ouest " le Jeudi 23 Septembre 2004 - No 1561 -
Abonnement 19,90 Euros pour l'année - Contact : nouvelles.SO@wanadoo.fr - Tél : 05.56.91.45.06 - Adresse : 15, Rue Furtado 33800 BORDEAUX
Drôle
d'édito le 15 septembre dans ce journal qui se voudrait parer de toutes les
vertus d'indépendance. Il est beaucoup reproché à Fabius de s'engager dans le
" Non ". " Alors que le PS sort renforcé de trois victoires
électorales, est-ce bien le moment de se piéger tout seul ? De jouer le grand
air de la division et de prendre le risque d'une guéguerre mortifère ? Se
servir d'un traité qui ne prendra effet qu'en 2009 et d'un référendum dont nul
n'est encore sûr qu'il aura lieu, c'est pour Fabius l'ami des carottes prendre
le risque de les cuire pour son parti ". Bref, le Canard reproche à Fabius
de s'être exprimé trop tôt, regrette qu'il n'est pas attendu sans bouger en espérant secrêtement que le
projet de constitution échouerait de lui même. Surprenant de voir un
journaliste se transformer en conseiller en stratégie politique pour le PS et
de proner une doctrine peu courageuse
qui se résume à " Tu as le droit de le penser mais surtout ne le dis pas
". Doctrine appliquée par Hollande qui a déclaré " Peut-être que les
Français vont dire Non mais le Non ne doit pas venir de nous ". Le Canard
qui aurait pu se féliciter de la prise de risque de Fabius, nagerait-il dans
les eaux du " Oui " ? - - Article paru dans l'Hebdomadaire "Les
Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest " le Jeudi 23 Septembre 2004 - No
1561 - Abonnement 19,90 Euros pour l'année - Contact : nouvelles.SO@wanadoo.fr - Tél :
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